Budapest offre au premier abord un spectacle grandiose. La « perle du Danube », surnom qui n’est pas usurpé, s’est installée de part et d’autre du fleuve qui la traverse. D’un seul regard, on embrasse l’enfilade de ses ponts, la silhouette du château sur la hauteur, côté Buda, et celle du parlement, à Pest. Il reste ensuite à aller au-delà de ce décor fastueux pour découvrir une ville au charme fou.
Trois séjours à Budapest et je ne me lasse toujours pas de la capitale de la Hongrie qui m’enchante et que je trouve toujours plus belle. Son architecture, son atmosphère me séduisent chaque fois un peu plus.
Face à ses deux rivales de l’ancien empire austro-hongrois, Vienne à la beauté un peu compassée et Prague envahi par un tourisme de masse insupportable, Budapest me paraît gagner le concours haut la main. Si la capitale de la Hongrie a été dévastée au cours de la Deuxième Guerre mondiale, elle parvient à préserver et à rénover son patrimoine public et privé alors que le pays n’est pas dans une situation économique florissante.

Deux immeubles, deux styles pour une composition réussie à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Façades d’une grande diversité et rue pleine de charme à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Et l’opulence des riches heures de Budapest transparaît.
L’art de vivre est toujours là. Budapest, c’est la ville où artistes et intellectuels se retrouvaient dans les cafés, ces fameux cafés qui existent toujours pour beaucoup où on imagine les discussions animées qui y avaient lieu. Budapest, c’est encore la tradition des bains, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, et qui est toujours très en vogue. C’est aussi une certaine prédilection pour les statues publiques qui continuent à fleurir ici et là.
Ville née de la réunion de Buda, d’Obuda et de Pest en 1873, Budapest affiche des ambiances différentes qui permettent de varier les plaisirs du séjour. La capitale de la Hongrie est une ville unique, incomparable et originale.

Bâtiment de Budapest construit au XVIIIème siècle pour loger 4000 vétérans ayant participé à la guerre contre les Turcs.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Les immeubles de Budapest s’organisent souvent autour de cours intérieures.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut

Thème plus viril pour cette évocation sportive à une dizaine de mètres de l’autre publicité.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Omniprésent, son magnifique patrimoine n’est pas pesant et les jeunes générations trouvent le moyen d’exprimer leur différence, notamment avec les bars de ruine, un concept budapestois qui montre l’inventivité des Hongrois.
Les incontournables de Budapest
Le Danube et les ponts font partie des éléments forts qui typent Budapest. Grâce au Danube, le cœur de la ville bénéficie d’un vaste espace de respiration.
Les quatre ponts du centre : le pont de la Liberté, le pont Erzebet et le pont des chaînes et le pont Marguerite n’ont pas échappé aux destructions mais sont à nouveau là permettant de passer facilement d’une rive à une autre. Le pont de la Liberté reconstruit à l’identique avec sa structure métallique dessinant des courbes et des tourelles est le lieu de rendez-vous des jeunes, qui viennent s’y installer pour admirer le paysage, y discuter ou improviser un pique-nique.

Détruit pendant la Deuxième Guerre mondiale, le pont de la Liberté a été reconstruit à l’identique.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Le pont de la Liberté à Budapest devient un lieu d’observation et de retrouvaille.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le pont marguerite présente, quant à lui, la particularité d’amener à l’île Marguerite grâce à une voie qui a été aménagée au cours de sa récente rénovation.
Cette voie en facilite l’accès mais seuls quelques bus sont autorisés à l’emprunter. Il n’est pas question que cette île, au milieu du Danube, soit envahie par les voitures. Au milieu du Danube, elle reste un grand espace vert préservé où l’on vient se reposer ou faire du sport : de la course ou, dans un grand complexe comportant sept bassins, de la natation.
Autour du Palais à Buda
Pour accéder au château en haut de la colline de Buda, on peut emprunter l’amusant téléphérique à flanc de coteau.
Mais on y peut aussi y arriver à pied, après une marche que les paresseux jugeront un peu longue.
Détruit et redétruit, le bâtiment n’a plus rien à voir avec le palais d’origine mais il abrite notamment la Galerie nationale hongroise qui présente l’art hongrois. On y voit aussi d’extraordinaires triptyques.

Un corbeau, emblème de Mathias, au-dessus des grilles du Palais à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Un drôle d’oiseau siffleur dans sa cage à Budapest, sur l’esplanade du Château.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut
Le Bastion des pêcheurs, non loin de là, construit en 1905 à l’emplacement d’un ancien marché de poissons constitue un immense balcon sur Pest.

Statue de Saint-Etienne devant le Bastion des Pêcheurs à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Tourelles en tous genres composent le Bastion des Pêcheurs à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
La vue est magnifique depuis cet ensemble néo-roman à tourelles, avec son confortable chemin de ronde et ses créneaux en pierre blanche. On monte, on descend, on se penche aux ouvertures des mini donjons et on retrouve son âme d’enfant.
De là, on voit très bien aussi la statue de Saint-Etienne le premier roi de Hongrie sur l’esplanade qui est juste derrière et les toits en tuiles vernissés de l’église Mathias, remaniée à de nombreuses reprises.
L’intérieur est intégralement recouverts de motifs peints qui ne laissent aucun espace vierge.

Vue d’ensemble de l’intérieur de l’église Mathias à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Riche superposition de motifs de l’église Mathias à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Les petites rues anciennes du quartier sont charmantes et méritent qu’on s’y attarde.
En bas du palais, face au Danube, le Pavillon du Jardin royal de style néo-renaissance, après avoir été fermé en 1984 pour des raisons de sécurité, a été magnifiquement rénové et a rouvert en 2014.
C’est un ensemble composé de pavillons décorés de sgraffites et de céramiques, d’arcades et de galeries à flanc de colline qui amène à des jardins légèrement en pente où l’on peut se détendre. Il devrait à l’avenir accueillir diverses manifestations et évènements culturels.

Escalier en colimaçon du Pavillon du Jardin royal à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le Mont Gellert, du côté de Buda, a un petit côté sauvage avec son flanc rocheux à l’à-pic de la route. La forteresse construite à son sommet par les Autrichiens permettait de surveillait Pest et de rappeler à l’ordre ses habitants en cas d’insoumission trop caractérisée.
Andrassy et Vaci à Budapest
Dans cette ville où tout invite à la flânerie, l’avenue Andrassy et la rue Vaci sont le passage obligé de la population et des voyageurs. La rue Vaci parallèle aux quais tout proches, qui débute au niveau du pont de la Liberté et se prolonge presque jusqu’au pont des Chaînes, est piétonne.

Enfilade de passages entre la rue Vaci et le bord du Danube.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Très commerçante, elle permet aussi de s’engager dans de petites rues perpendiculaire moins passantes et plus tranquilles. A l’approche du Grand marché, les rabatteurs des restaurants sont un peu insistants. A éviter, certaines boutiques pour touristes dont l’offre n’est pas toujours très qualitative. On trouve beaucoup mieux et authentique tout près.
L’avenue Andrassy est la grande artère de Budapest. Perpendiculaire aux quais, elle va jusqu’à la place des Héros. Enseignes haut de gamme, cafés, riches bâtiments imposants, en font un lieu de promenade tout indiqué, d’autant plus que ses larges trottoirs sont ombragés par les arbres plantés sur toute sa longueur. Vous pouvez aussi emprunter la ligne de métro n°1 qui la jalonne.

Oktogon, station de métro de la ligne 1 et grand carrefour sur Andrassy à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Cette ligne de métro, la plus ancienne en Europe continentale, a conservé son aspect d’autrefois avec ses petites stations aux carreaux blancs et rouge et ses guichets en bois. Au niveau du grand carrefour Oktogon, l’avenue Andrassy croise le boulevard qui ceinture le centre de Pest, du pont Marguerite jusqu’au pont Petafi, au-delà du pont de la Liberté.

Décoration des voûtes de la galerie extérieure de l’Opéra de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Deux haltes à prévoir sur l’avenue Andrassy : l’Opéra et la Maison de la terreur. Ce musée est aménagé dans les locaux qu’occupèrent les Croix fléchés, formation d’extrême droite en lien avec les nazis, et ensuite la police secrète sous l’occupation soviétique. Très bien fait, il permet de comprendre l’histoire récente de la Hongrie et ce que sa population a enduré.

Portraits de personnes condamnées pour des raisons politique, apposés tout le tour de la Maison de la Terreur.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
A prévoir aussi la visite de la basilique Saint-Etienne, le roi fondateur de la Hongrie, juste à côté de l’endroit où démarre l’avenue Andrassy. Ce bâtiment néo-Renaissance pourvu d’un dôme central a été inauguré en 1906. Riche décor à l’intérieur avec marbre rouge, ors et mosaïques. Elle peut accueillir jusqu’à 8 500 personnes.
Le Bois de la Ville à Budapest
L’Avenue Andrassy amène à la place des Héros, vaste esplanade dont le centre est occupé par le monument du Millénaire installé en 1896 pour commémorer la fondation de l’Etat hongrois.

La place des Héros est une vaste esplanade qui termine l’avenue Andrassy.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Représentation des chefs hongrois place des Héros à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Arpad, le premier des grands conquérants hongrois fait partie des chefs qui sont représentés. Derrière, la place des Héros, le Bois de la Ville est un grand espace vert où la population vient volontiers se distraire et prendre l’air.
Le château de Vajdahunyad réalisé à l’occasion des fêtes du Millénaire est un joyeux mélange de tous les styles hongrois.
Cette réalisation assez ébouriffante et jubilatoire eut un tel succès qu’elle fut reconstruite en dur pour être conservée. De l’autre côté du Bois de la ville, le zoo affiche la couleur avec sa porte ornée d’éléphants et d’ours.
Au fond du Bois de la Ville, le musée des transports ne passe pas inaperçu. Surmontée d’un avion, sa façade est composée de deux locomotives insérées dans le bâtiment.

Le Musée des transports de Budapest, derrière le Bois de la Ville.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le parlement à Budapest
Morceau de bravoure, le parlement hongrois.

Le Parlement à Budapest, une façade imposante au bord du Danube.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
De style néo-gothique mais jouant avec brio avec toutes sortes d’influences, le parlement a été achevé en 1904. Il dresse ses flèches en dentelle de pierre le long du Danube et répond au Palais, en face. Sa silhouette fait partie intégrante de Budapest. Inspiré de celui de Londres, il est toutefois un peu plus grand. Les Hongrois ne font jamais les choses à moitié. Il est tellement vaste que le tramway le dessert par deux arrêts, à chaque coin du bâtiment.

Les parlementaires pouvaient déposer leurs cigares sur cet objet en cuivre entre deux séances.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
L’intérieur est somptueux, tout en ors et en marbre. Déjà surdimensionné par rapport aux besoins lors de sa création, il est encore plus à l’heure actuelle puisque la Hongrie, dans le cadre du Traité du Trianon signé en 1920, a été amputée de nombreux territoires et a de ce fait beaucoup de moins de représentants. Le parlement se visite habituellement mais en dehors de la tenue des sessions parlementaires.
L’Académie Liszt à Budapest
L’intérêt de Franz Liszt pour Budapest se traduisant par l’augmentation de la fréquence de ses concerts au Vigado a été l’un des éléments fédérateurs d’un projet ambitieux : offrir un enseignement de la musique de haut niveau dans cette ville.
Liszt qui venait fréquemment à Budapest a été jusqu’à louer un appartement à Pest en 1871 où il avait fait envoyer de Rome et de Weimar quantité de livres, tableaux et instruments de musique. Il a aussi attiré de grands artistes tels que Delibes, Saint-Saëns, Sarasate ou Wagner qui sont venus se produire, à sa demande, à Budapest.
Après bien des remises en question, l’Académie a été inaugurée le 14 novembre 1875. Son président, Liszt, n’y assistait. En raison des nombreuses incertitudes qui avaient jalonné la mise en œuvre de l’Académie, il était resté en Italie à composer. L’Académie démarra avec cinq professeurs et trente-huit étudiants.

Panneau décoratif au premier étage de l’Académie Liszt à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Au fil du temps, l’enseignement s’est enrichie avec de nombreuses matières, jusqu’à devenir un établissement de premier ordre qui accueille actuellement 800 étudiants venant du monde entier.
Le bâtiment actuel que n’a pas connu Liszt puisqu’il a été construit en 1907, après sa mort, vient d’être rénové dans les règles de l’art. L’objectif était de renforcer sa structure et de le mettre aux normes actuelles tout en préservant les hautes qualités acoustiques du bâtiment.

Couloir vers l’arrière du bâtiment de l’Académie Liszt à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Porte cernée de vitraux au premier étage de l’Académie Liszt à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Porte latérale au rez-de-chaussée de l’Académie Liszt à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Médaillons en céramique de Zsolnay à l’Académie Liszt à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
A cette occasion, les décors de ce bâtiment Art nouveau ont été restaurés avec le plus grand soin, les spécialistes s’appuyant sur des photos d’archive car les murs avaient été repeints, sans doute pour des raisons idéologiques, dit-on.
La grande synagogue de Budapest
La communauté juive étant très importante à Budapest avant la Deuxième Guerre mondiale, la Grande synagogue a été construite (1854-1859) pour pouvoir accueillir 3 000 personnes.
Ce bâtiment qui a un petit air exotique avec ses bulbes et sa façade en briques et céramique. C’est en fait la plus grande synagogue en Europe. Il n’y a que celle de New York qui soit plus vaste. L’intérieur est éblouissant d’autant plus qu’il a été restauré notamment grâce à la participation financière de l’acteur Tony Curtis.

Détail du décor du plafond de la Grande Synagogue de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Les galeries en étage permettent de séparer les hommes des femmes. Le musée juif est implanté dans la maison natale de Théodore Herzl, à l’origine du mouvement sioniste. A l’arrière de la Grande Synagogue, un mémorial en forme d’arbre porte sur ses feuilles le nom gravé des victimes de l’Holocauste.

Feuilles de l’arbre Mémorial de Budapest sur lesquelles sont inscrits les noms des personnes victimes de l’Holocauste.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Synagogue de la rue Rumbach construite par le grand architecte viennois Otto Wagner.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le grand marché de Budapest
Inévitable, le grand marché ou plutôt les Halles centrales. Dans le prolongement du pont de la Liberté, à l’aplomb de la rue Vaci ce grand marché construit en 1896 vaut d’abord par sa belle allure : briques joliment agencées, toitures en tuiles vernissées de couleurs et appliques en céramique.
A l’intérieur, la charpente métallique est très élégante. Au rez-de-chaussée, vous trouverez les stands classiques : fruits et légumes, fromages, épicerie et boucherie. A l’étage, sur les ailes latérales, des étals de produits touristiques (pas fabuleux) sont installés à gauche.

La Hongrie est le pays du paprika. Des cordes de piments décorent les stands du Grand Marché de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

En Hongrie, il existe une vieille tradition de foie d’oie. On peut voir de nombreux stands au Grand Marché de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
A droite, des petites échoppes proposent des plats cuisinés à emporter ou à consommer sur place.
Odon Lechner & Co, l’Art nouveau en majesté à Budapest
Ceux qui me suivent connaissent mon goût très prononcé pour l’Art nouveau. A Budapest, je suis comblée. J’ai déjà parlé de l’architecture et des fabuleux bâtiments Art nouveau de Budapest dans l’article Budapest, rêve de pierre. Mais il est impossible de parler d’Art nouveau à Budapest sans évoquer trois créations majeures d’Odon Lechner, l’architecte hongrois de référence pour le style Sécession.
Le musée des Arts décoratifs inauguré en 1896, à l’occasion des cérémonies du Millénaire, est sans doute le bâtiment le plus démonstratif d’Odon Lechner avec ses toits en briques vernissées vertes et jaunes, sa majestueuse coupole centrale et les découpes de ses ouvertures. L’entrée est entièrement en céramique de Zsolnay, du sol au plafond, y compris les arabesques de la rampe.

Plafond en céramique de l’entrée du musée des Arts décoratifs de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
L’intérieur d’un blanc immaculé est tout en arches et volutes. La nef centrale sous une verrière est entourée de galeries dont les ouvertures sont autant de clins d’œil à l’architecture mauresque, par leur forme.

Galeries en enfilade du musée des Arts décoratifs de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Volutes du puits de jour du musée des Arts décoratifs de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Vitrail en perspective au musée des Arts décoratifs de Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Les collections ne sont pas à négliger. On peut notamment admirer des pièces de Zsolnay.
Pour l’Institut de géologie dans lequel je n’ai jamais pu pénétrer, Odon Lechner qui l’a construit de 1897 à 1899 à opter pour le bleu comme couleur dominante des céramiques du toit et des décors de façade.
Et cette fois, pas d’arrondis. Le corps central et les deux ailes sont surmontées de toitures en forme de tours pointues.

Applique en céramique au-dessus de la porte de l’Institut de géologie.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Autre réalisation majeure d’Odon Lechner, l’ancienne Caisse d’Epargne réalisée entre 1899 et 1902.

Perspective sur l’ancienne Caisse d’Epargne à Budapest et son toit très travaillé.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Enserrée dans un tissu urbain plus dense, derrière le Parlement, elle a une façade ourlée de céramique jaune. Malheureusement, par manque de recul on ne peut pas apprécier tous les détails de la toiture. Le bâtiment étant occupé, il est impossible d’aller au-delà du sas d’entrée qui donne très envie d’aller plus loin. Mais le concierge veille.
La Bedo-Haz qui est à la fois un petit musée Art nouveau, une galerie d’antiquaire et un café n’est pas très grande mais son architecte, Emil Vidor a rassemblé sur sa façade des décors multiples : fleurs, fruits mais aussi hommes barbus venant souligner Bow window, tourelle, terrasse et portes. Un concentré d’Art nouveau conçu en 1903.

Joyeux mélange de fleurs et de fruits autour des ouvertures de la Bedo Haz à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Deux cerbères de part et d’autre de cette fenêtre de la Bedo Haz à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Très intéressant aussi l’Institut national d’éducation des aveugles réalisés par Sandor Baumgarten et Zsigmond Herczeg entre 1899 et 1904.
Les bains à Budapest
Y a-t-il une ville qui peut rivaliser avec Budapest en matière de bains ? Non bien sûr, c’est encore une des particularités de cette ville étonnante. Avec une centaine de sources d’eau chaude, la capitale de la Hongrie a inspiré les Romains et les Turcs lorsqu’ils ont occupé la ville. Certains sont anciens, comme les bains Rudas construits par le pacha de Buda en 1566, le Kiraly ou le Veli Bej, d’autres plus « récents » comme le Gellert ou le Szechenyi. Certains ont disparu, comme les anciens Bains hongrois transformés en Hôtel, mais il en reste un bon nombre en activité. Et ces bains ne sont pas une attraction pour touristes, les Budapestois les fréquentent assidûment. Je m’arrêterai sur le Gellert attenant à l’hôtel du même nom, toujours charmant mais un peu poussiéreux à mon goût.

Vitraux dans la cage d’escalier de l’Hôtel Gellert à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Les bains Gellert dans un ensemble de céramiques multicolores sont une superbe création Art nouveau.
A la belle saison, une grande piscine extérieure est mise en eau.
Les bains Szechenyi, qui se trouvent au Bois de la Ville, constituent un vaste ensemble néo-baroque jaune et blanc. Le grand bassin découvert fonctionne en été comme en hiver. Pour accueillir tous les pratiquants, les bains Szechenyi possèdent plusieurs entrées de belles proportions.

L’une des entrées secondaires des Bains Szechenyi à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mais l’entrée principale est grandiose avec sa fontaine, ses fastueux décors en céramique sur le thème de l’eau et du bain.

Chapiteaux de l’entrée principale des Bains Szechenyi à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Détail du décor de l’entrée principale des Bains Szechnyi à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Surtout, ne pas confondre bains thermaux et piscines.
Les règles du jeu sont différentes. On ne nage pas dans les bains et certains établissements ont des heures d’ouverture différentes pour les bains et pour la partie piscine. D’autres bains ont des jours différents pour les hommes, les femmes ou la population mixte. Il existe donc un code des bains variable d’un établissement à un autre qu’il faut maîtriser avant de se lancer.
Cafés et restaurants à Budapest
Intellectuels, écrivains et journalistes se retrouvaient dans les cafés de Pest à la fin du XIX ème siècle et au début du XX ème siècle. Une autre clientèle se rencontrait dans les salons de thé. Et Budapest a conservé ou créé de beaux établissements dans cet esprit.
Le Ruszwurm, côté Buda, créé en 1827 était, dit-on, le salon de thé préféré de Sissi. Beaucoup de gâteaux à la crème ou de type strudels, autrement dit des retes en hongrois. Les salles étant petites, il est difficile d’y trouver une place.
Ruszwurm, 7 rue Szentharmsag, Budapest.
Gerbaud, salon de thé de référence, depuis 1858. En fait, il a été créé par Henrik Kugler qui fit le tour des capitales européennes avant de s’installer. Il rencontra Emil Gerbeaud à Paris en 1882 qui vint l’épauler en 1884 et prit sa suite en 1908. Les spécialités créées par Emil Gerbaud et l’ »ambiance parisienne » de son établissement contribuèrent à son succès. Tentures, suspensions continuent à en faire un endroit plein de charme.
Gerbeaud, 7-8 place Vorosmarty, Budapest.
Le Callas, très joli cadre Art déco à côté de l’Opéra pour un thé, un verre ou plus. Je n’ai pas eu le temps de m’y arrêter cette fois mais lors de mon dernier passage, j’avais pu boire un thé Mariage Frères.
Callas, 20 Andrassy, Budapest.
Le New York, rendez-vous des metteurs en scène, des acteurs, des écrivains et des journalistes, tout en or, en stucs et en marbre a connu une période de déchéance effroyable. Il a même été éventré par un char soviétique.
Personne ne pourrait l’imaginer quand on le voit aujourd’hui après la restauration du café et de l’hôtel par la chaîne Boscolo. Rançon du succès, il faut maintenant faire la queue pour pouvoir y déjeuner.
New York Café, 9-11 boulevard Erzsebet, Budapest.
Le BookCafé, près avoir exploré les rayons de la librairie Alexandra, l’ancien Grand magasin de Paris, installez-vous au deuxième étage pour vous désaltérer ou vous restaurer sous un plafond merveilleusement décoré.
Pas étonnant que le Book Café, ou Lotz Hall du nom de l’artiste qui a peint les décors, soit aussi somptueux, c’était une ancienne salle de bal.
BookCafé, 39 avenue Andrassy, Budapest.
Le Central a été complètement refait à l’identique, il propose d’intéressantes formules.
Le Central, 9 Karloyi Milhaly, Budapest.
Solinfo Café, à côté de la Grande Synagogue, dans un cadre contemporains, d’excellents cafés et une limonade maison impeccable.
Solinfo Café, 6 rue Wesselenyi, Budapest.
MC Do, je n’ai pas une affection particulière pour l’enseigne mais celui qui est installé dans l’ancien buffet de la gare de l’Ouest bénéficie d’un cadre hors norme pour la chaîne.
L’hôtel Astoria est pourvu d’une salle de restaurant qui a du cachet mais la restauration elle-même est décevante : carte peu intéressante, rapport qualité/prix à revoir. L’Astoria fait partie de la même chaîne que le Gellert. Ces deux établissements qui ont connu leurs heures de gloire il y a un certain devraient faire un effort pour valoriser leur patrimoine et offrir des prestations à la hauteur.
Astoria, 19 kossuth Lajos, Budapest.
Muzeum, un cadre ancien très frais à base de carreaux et de boiseries anciennes. Un des incontournables de Budapest.
Muzeum, 12 boulevard Muzeum, Budapest.
Bagolyvar, près du Bois de la Ville. Nous étions partis pour déjeuner chez Gundel mais nous n’avions pas fait de réservation. Le personnel nous a conseillé le second établissement, tout près, le Bazolyvar. Et nous avons bien aimé.
Nous avons profité de la terrasse ombragée derrière et du musicien qui était, lui, au pic du soleil. Menu sympathique, peut-être un peu plus cher que chez Gundel, paradoxalement. Mais nous avons fait l’expérience du paprika vert présenté dans une coupelle à part et à mettre dans la soupe. Ces petites rondelles de piment vert n’avaient l’air de rien mais, en bouche, leur puissance surprenait. Je n’ai pas insisté. J’en ai goûté ailleurs, l’expérience fut moins traumatisante.
Bagolyvar, 4 Karoly Gundel, Budapest.
Mes boutiques à Budapest
Très occupée à admirer l’architecture de Budapest, je n’ai pas fait de shopping effréné. Je n’ai pas eu l’occasion de partir à la recherche des nouveaux designers hongrois. En revanche, j’ai retrouvé avec plaisir quelques boutiques de produits de tradition et d’art populaire.
Folkart, Craftsman’s House, tout ce qu’on peut avoir envie de ramener : de la céramique (un peu dangereux en avion) mais aussi du linge de maison tissé, des coussins en feutrine découpée, des blouses brodées et bien d’autres choses encore.
Folkart, 12 rue Regisposta, Budapest.
Hollo Workshop, beaucoup de bois peint, de la petite boîte à la commode en passant par des chaises et des œufs décorés.
Ne pas hésiter à sonner car les personnes qui tiennent la boutique vivent au premier étage et peuvent s’y trouver pendant les heures d’ouverture.
Hollo Workshop, 12 rue Vitkovics Mihaly, Budapest.
Buday Shoes, il aurait été étonnant que je ne trouve pas une boutique de chaussures un peu spéciale à Budapest. Buday Shoes vend des chaussures pour hommes et femmes entièrement faites à la main.
Très belle technique, cuirs soigneusement sélectionnés pour des classiques revisités de type mocassins et derbies.
Buday Shoes, 2 rue Haris Koz, 5 boulevard Margit, Budapest.
Millenium Antik, uUn antiquaire aux prix très raisonnables. Vases de Zsolnay anciens mais aussi créations d’un artiste contemporain, Halmos Ferenc, qui travaille sur des effets de cristallisation.
Millenium Antik, 67 rue Vaci, Budapest.
Corso Gourmet, petit supermarché haut de gamme. Vous y trouverez des charcuteries à la coupe, des gourmandises et une jolie cave si vous voulez ramener des vins hongrois. Contrairement à ce qu’on pourrait croire la Hongrie ne produit pas seulement du Tokaj, le célèbre liquoreux « roi des vins et vin des rois ». Ses viticulteurs élaborent aussi du vin rouge : 33% des 71 000 hectares cultivés, dont l’appellation Villany dont on m’a dit le plus grand bien. Au dernier étage un espace de restauration en libre service très pratique.
Corso Gourmet, 54 rue Vaci, Budapest.
La jeunesse, bar de ruines et autres amusements à Budapest
Budapest est une ville qui attire de plus en plus de jeunes voyageurs qui sont sans doute sensibles à son charge mais qui s’y amusent aussi avec entrain. En quelques années, j’ai vu Budapest changer et devenir, pour ceux qui le souhaitent, un endroit où l’on peut faire la fête. Les bars de ruines ou ruin pubs ne sont sans doute pas étrangers à la transformation qui s’opère. Au départ, au début des années 2000, quand la ville était en piteux état et que les jeunes n’avaient pas les moyens de fréquenter des établissements conventionnels, l’idée est venue de squatter des immeubles ou des usines abandonnées. Depuis, le concept a fait son chemin. Les bars de ruines qui étaient éphémères sont devenus, pour certains, pérennes. Nous sommes tombés par hasard, dans le quartier de l’Opéra, sur Anker’t. Certes l’immeuble est en ruine, mais l’organisation de l’Anker’t est impeccable avec un bon choix de bière, une limonade maison délicieuse et bien codifiée avec ses bacs des différents agrumes pré-coupés au frais et tout le reste et, pour le confort, des toilettes très contemporaines et bien tenues. L’espace antiquités renvoie à une période pas si lointaine que cela avec des vieux téléviseurs, notamment. Nous sommes passés dans la journée et nous ne nous sommes pas sentis déplacés malgré notre « grand âge ». La nuit quand le bar se transforme en boîte, l’ambiance est sûrement plus animée et convient à une population très jeune.
Anker’t, 33 rue Paulay Ede, Budapest.
Changement majeur, l’usage forcené des bicyclettes, trottinettes à selles ou non, Segway et autres moyens de locomotion alternatifs. La prudence est de mise car le cycliste passe partout à grande vitesse, sur les trottoirs et dans les rues piétonnes.

Rassemblement avec le départ en vélos et trottinettes à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
J’ai même vu à plusieurs reprises un bar à bière ambulant. Le principe ? Une dizaine de jeunes installés de part et d’autre d’un comptoir pédalent pour faire avancer leur engin tout en buvant de la bière. Quand on les croise, ils sont en général très exubérants.
Autre nouveauté à Budapest, la Baleine ou, en hongrois, Balna.

Silhouette imposante de la Baleine de Budapest qui se dore au soleil.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Cet ensemble qui a une vocation commerciale et culturelle a ouvert en octobre 2013. Pour l’instant, l’intérieur n’est pas très animé. Mais la Baleine, composée de deux bâtiments anciens reliés par une immense structure en verre et métal et installée au bord du Danube, est bordée par des cafés avec terrasse qui offrent une vue imprenable sur le fleuve et l’autre rive. Ces cafés sont très fréquentés.

Terrasses des cafés de la Baleine le long du Danube à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
La Baleine, 11-12 place Fovam, Budapest.
Des amusements d’un nouveau genre surgissent à Budapest et semblent attirer une population festive qui vient, par exemple, y faire des enterrements de vie de garçon…

Les amoureux sont seuls au monde sur le pont de la Liberté à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mon thé à Budapest
J’ai testé plusieurs cafés et restaurants à Budapest mais je dois dire que le Herend tea du Four Seasons reste un grand moment. Il y a d’abord le cadre incomparable de l’ancien Palais Gresham, une merveille Art nouveau que le Four Seasons a rénovée avec beaucoup d’intelligence.

Porte en fer forgé du Palais Gresham Four Seasons à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Raffinement des céramiques et des vitraux du Palais Gresham Four Seasons à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Couloirs sous les verrières du Palais Gresham Four Seasons à Budapest.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le thé lui-même, comme son nom l’indique, est servie dans de la porcelaine hongroise de la marque Herend. Le modèle choisi est un exemple de raffinement avec ses motifs de fleurs et ses prises en papillon. Assiettes, tasses, porte-couteau, théière, minuscule rond de serviette, tout est place pour composer une jolie table.
Le thé Tea Leaves est de grande qualité et les accompagnements sont délicieux que ce soit, les scones, les confitures, les toasts salés ou les petits gâteaux légers et pas trop sucrés. Le service est très attentionné. Du pur plaisir.
Gresham Palace, Four Seasons, 5-6 place Szechenyi Istvan, Budapest.
Mon hôtel à Budapest
Malgré le nombre important d’hôtels de toutes catégories à Budapest, je n’arrivais pas à trouver un établissement capable de m’héberger 12 jours d’affilée, dans le quartier qui me convenait, en dehors des palaces. J’ai fini par trouver le Millenium Court, du groupe Marriott, qui pouvait m’accueillir ainsi que les amis qui venaient avec nous. A l’arrivée, je n’ai pas été déçue par mon choix.
L’emplacement est parfait pour pouvoir visiter à pied une très grande partie de la ville et il se trouve en outre à proximité immédiate de stations de métro et tout près d’une agence Hertz si on a besoin de louer une voiture. La petite rue où il est implanté donne d’un côté sur la rue Vaci, de l’autre sur les quais. Les appartements sont spacieux et clairs car il ne s’agit pas de chambre à proprement parler. Nous disposions d’une soixantaine de mètres carrés pour une chambre avec un très grand lit confortable et un salon donnant sur une cuisine. Cette dernière, bien équipée, permettait de dîner sur place le soir après une journée bien remplie ou de prendre un thé dans la journée avant de repartir vers de nouvelles aventures. Très pratiques, les nombreux placards et le fer et la planche à repasser. Deux télévisions que nous n’avons pas beaucoup utilisées, l’une dans la chambre, l’autre dans le salon. Le problème est toujours le même, les chaînes en français se limitent aux chaînes qui passent en boucle les mêmes informations et les chaînes en anglais ne sont pas non plus très variés.
Nous avons apprécié le calme de l’établissement et une bonne isolation phonique, ce qui nous a changé du Gellert devant lequel le tramway fait un bruit épouvantable et du Méridien où l’insonorisation entre les chambres est quasiment inexistante. Le petit déjeuner pourrait être améliorée. Les viennoiseries sont sympathiques mais le seul plat chaud est immuable. Au bout de douze jours, cela devient vraiment lassant. Et, ce qui est très surprenant pas d’œufs sous quelque forme que ce soit. Autre problème le Wi-Fi. Il est d’abord payant, ce qui est très rare maintenant, toutefois possédant la carte Marriott Rewards nous en avons bénéficié gratuitement. Plus grave, le mettre en place est d’une extrême complexité. Même le personnel y arrive difficilement et pour terminer il est d’une qualité exécrable, se coupant en permanence. Inadmissible quand on sait que le prix à la journée du Wi-Fi est de 3 000 forints, soit l’équivalent de 9 euros. Sans doute une façon de pousser les clients à prendre la formule premium à 4 00 forints, soit 14 euros.
Millenium Court, 4 rue Piarista, Budapest.
Les transports à Budapest
L’Aéroport a instauré un système astucieux de navettes vers les hôtels du centre de Budapest. Des petites navettes de six à huit passagers regroupent les voyageurs allant dans la même direction et les déposent devant leur hôtel. Lorsqu’on a pris un billet aller et retour. L’hôtel appelle l’aéroport la veille et la navette est là à l’heure demandée.
Les transports en commun sont assez denses à Budapest avec les bus, les tramways et le métro. N’oubliez pas de poinçonner vos tickets, les contrôles sont fréquents surtout pour les touristes. Les plus de 65 ans, même les étrangers, bénéficient de la gratuité des transports en commun, y compris du HEV, sorte de RER. Il suffit de pouvoir présenter sa carte d’identité. Si votre hôtel est bien placé, vous pourrez faire beaucoup de choses à pied.

Le tram n°2 longe les quais de Budapest, un moyen de découverte.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le tram 2 est très agréable puisqu’il longe les quais.
Aller à Budapest
Pour les Parisiens, se rendre à Budapest est très facile avec les vols proposés. Les provinciaux, comme moi, attendent impatiemment une liaison directe. A cet égard, les compagnies aériennes manquent singulièrement d’imagination ou d’un peu d’audace. Depuis Bordeaux, les solutions sont actuellement assez limitées. J’ai renoncé à Air France dont la solution était ridicule : Bordeaux-Orly et ensuite CDG-Budapest. Même circuit au retour. Je passais ainsi toute la journée en transit avec, en plus, la crainte d’avoir un problème entre les deux aéroports parisiens. J’ai donc opté pour KLM avec correspondance à Amsterdam, ce qui m’a permis à l’aller d’arriver en début d’après-midi et au retour de partir en milieu d’après-midi et de profiter de toute une matinée sur place avant de quitter Budapest.
A lire pour se mettre dans l’ambiance de Budapest
Toute l’œuvre traduite en français de Sandor Marai ;
L’enfant du Danube par Janos Szekely ;
Que le vent vous emporte, Vos jours sont comptés, Vous êtiez trop légers par Miklos Banffy ;
Le compagnon de voyage par Gyula Krudy.
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