Au cœur de la Bavière, une ville délicatement opulente
Loin de la raideur que certains mauvais esprits associent à l’Allemagne, Munich offre aux visiteurs une image de ville où il fait bon vivre,
paisible, ouverte, aux multiples facettes. Car dans le centre historique, l’ambiance peut changer d’une rue à l’autre pour le plus grand plaisir du visiteur.
La réputation de ville d’affaires de Munich, avec des points forts dans les secteurs de l’automobile, de l’informatique, des biotechnologies ou de la banque, ne doit pas cacher ses atouts culturels et touristiques. Célèbre, par ailleurs, pour sa fête de la bière, Munich ne se résume pas non plus à cette manifestation quelque peu paillarde et bruyante qui n’est pas fatalement du goût de tout le monde. Cette ville peut être desservie par des stéréotypes qui collent à son image mais la surprise n’en est que plus agréable. Munich se joue des saisons et se présente à chaque moment de l’année sous une apparence différente, qu’elle se laisse caresser par le soleil ou qu’elle soit enveloppée par la neige. A chacun de cibler la période qui valorisera le mieux Munich, en fonction de ses penchants.
Ville active et vivante, Munich ne compte pas que sur les touristes pour tirer son épingle du jeu mais elle sait les accueillir et, dans les points les plus animés, ils se mélangent avec les Munichois qui sortent volontiers et profitent des terrasses des cafés le soir ou le week-end, quelle que soit la saison, qui déambulent au marché ou se détendent dans les parcs.
Car cette ville est ponctuée d’espaces verts, jardinets ou bois urbains. Différents styles alternent dans cette ville attrayante : un Rococo particulièrement exubérant, du Néoclassicisme mais aussi du Jugendstil. Les façades des maisons souvent ornées méritent que le passant lèvent le regard pour ne pas manquer des décorations étonnantes. Une ville pimpante qui a pansé ses blessures de guerre.
Quelques incontournables de Munich
Impossible d’ignorer la Marienplatz, Tout le monde converge naturellement vers cette place de l’Altsadt, cœur historique de Munich, cernée par le Neues Rathaus, nouvel hôtel de ville achevé au début du XIX ème siècle, qui affiche un style néogothique pittoresque auquel ni les hautes tours effilées, ni les gargouilles ni les dentelles de pierre. La minéralité du bâtiment est agrémentée de jardinières de fleurs qui ponctuent la pierre grise de touches de couleurs.
Sur un autre côté de la Marienplatz, s’élève l’Altes Rathaus, l’ancien hôtel de ville, plus modeste mais charmant. Cet édifice gothique est dans un état de fraîcheur remarquable. En fait, il a restauré pour ne pas dire reconstruit à plusieurs reprises, la dernière en raison des très lourds dégâts qu’il a subis pendant la Seconde Guerre mondiale. La Marienplatz accueille le grand marché de Nöel à partir du 25 novembre, cette année.
Residenz, résidence des ducs, des électeurs et des rois de Bavière a été pendant des siècles le centre politique et culturel de la Bavière. Galeries –Galerie ancestrale ou Galerie verte– , couloirs, salles d’apparat ou salles tout court rivalisent de magnificence dans un style Rococo qu’on pourrait dire débridé. L’Antiquarium aux voûtes recouvertes de fresque est considéré comme le plus grand hall Renaissance au nord des Alpes.
Le théâtre Cuvilliès, construit entre 1750 et 1755, qui fait partie de Residenz est un petit bijou Rococo. L’église de la cour transformée en salle de concert permet d’imaginer les dégâts importants de Residenz durant la Seconde Guerre mondiale. On devine la démarcation entre ses piliers d’origine et ses coupoles reconstituées car tout le toit avait été entièrement détruit. Des photos permettent d’en juger. Les autres restaurations ne sont pas signalées malgré leur ampleur. Toujours au sein de Residenz, le trésor avec d’abondantes merveilles d’orfèvrerie.
Il reste en place trois portes qui faisaient partie du mur d’enceinte de Munich : la Karlstor aux tours crénelées, au bout de la Neuhauser Strasse, la Sendlinger Tor recouverte de vigne vierge qui rougit à l’automne dont l’origine remonte au début du XIV siècle, à l’extrémité de Sendlinger Strasse, et l’Isartor décorée de fresques, à la jonction de Tal, de Wimmer ring et de Zweibrückenstrasse.

Vue de l’Isartor, en venant de l’Isar. C’est l’une de trois tours qui restent du dispositif de protection de Munich.
Les églises baroques méritent plus qu’une halte pour pouvoir se repaître des détails de leur décor particulièrement riche. La façade ocre de la Theatinerkirche abrite un intérieur traité dans un blanc éblouissant,
la Heiliggestkirche est toute en suavité avec ses reliefs sur lesquels se répondent des tons délicats de rose, jaune, blanc,
quant à la Asamkirche, la chapelle des célèbres frères Asam, elle est éblouissante. Fresques, motifs dorés, stuc, colonnes, angelots y abondent sans oublier quelques rappels de la faucheuse, mais traitée fastueusement en or. La façade et le plafond de l’entrée sont aussi emblématiques du style rococo.
La Michaelskirche est, elle, impressionnante par ses vastes proportions.
Munich est une ville particulièrement riche en musées. Pour un premier séjour, j’ai sélectionné de façon un peu arbitraire, outre Residenz dont la visite demande une demi-journée, j’ai choisi le Lenbachhaus, ancienne maison du peintre Franz von Lenbauch qui a fait l’objet d’une extension réalisée par Norman Foster. Ce musée réouvert en mai 2013 est célèbre pour ses tableaux du mouvement Blaue Reiter fondé par Vassily Kandinsky et Franz Marc.
La Neue Pinakothek (pinacothèque d’Art moderne) fait partie d’un quartier de musées dans lequel on trouve pas moins de trois pinacothèque, les deux autres étant l’Alte Pinakothek (Ancienne Pinacothèque) et la Pinakothek der Moderne (Pinacothèque d’Art Moderne). La Neue Pinakothek permet de découvrir des artistes allemands du XIX ème siècle que ne connaissent pas toujours bien les Français, comme Hans Von Marées auquel est consacré toute la salle 15, ou Max Liebermann, salle 17. Amusante, l’espèce de grande fresque de Moritz von Schwind, dans la salle 10, qui représente l’histoire de Cendrillon, un peu dans l’esprit des bandes dessinées. Et la Neue Pinakothek pourrait rendre jaloux bon nombre de conservateurs de tous horizons avec des œuvres de Géricault, Daumier, Millet, Delacroix, Courbet, Corot, Degas, Signac, Gauguin, Lautrec, Cézanne, Manet, Monet (des nénuphars), Van Gogh avec notamment les tournesols et deux merveilleux tableaux de Klimt.
Pour le plaisir
Pour flâner et se mêler aux Munichois, le Viktualienmarkt est le lieu idéal. Tout près de la Marienplatz, de petites échoppes aux étals appétissants constituent un vaste marché et proposent tout ce qu’il faut pour faire ses courses. Certaines ont un comptoir ou une petite terrasse pour ceux qui ont envie de se restaurer sur place, en toute simplicité.
Tout près, la Schrannenhalle, l’ancienne halle aux grains rénovée, est aussi dédiée aux plaisirs du palais avec des boutiques pour la plupart spécialisées et, le long d’une de ses façades vitrées, des espaces pour prendre un verre ou faire une halte dégustation.
Schrannenhalle, Blumenstrasse et Prälat Zisti Strasse, Munich.
Belle avenue, extrêmement bien tenue et spacieuse, la Maximilianstrasse offre un spectacle au second degré. Toutes les enseignes prestigieuses, notamment allemandes, françaises ou italiennes, du prêt-à-porter ou de la bijouterie y sont présentes. Rien de très pittoresque jusque là. Mais le ballet des voitures de sport qui cherchent une place, se garent , des messieurs d’un certain âge ouvrant la porte avec un empressement fébrile à de jeunes beautés longilignes et parfois exotiques est des plus savoureux. Le tout photographié par des touristes agglutinés autour des voitures et qui mitraillent les protagonistes impassibles.
A l’extrémité de la Maximilianstrasse, de l’autre côté du pont qui enjambe l’Isar, se dresse sur un promontoire le Maximilianeum, construit sous Maximilien II de Bavière, il sert désormais de siège au Land de Bavière. Quand on fait le tour du bâtiment, on peut se rendre compte, qu’il a en fait été doublé derrière par des constructions moderne pour pouvoir accueillir tous les services.
Paradoxe propre à Munich, entre la Maximilianstrasse, avenue qui fait la part belle à la mode et au monde des apparences et le Maximilianeum, symbole du pouvoir, coule l’Isar, où l’on peut voir un pêcheur tout à son passe-temps, loin de l’agitation. Dans la verdure un peu sauvage des berges de l’Isar, promeneurs et cyclistes se livrent au plaisir du sport dans un environnement naturel, loin de la fureur et du bruit, au cœur même de la ville. Des mondes parallèles, éloignés les uns des autres, dont la co-habitation laisse rêveur.
L’Englischer Garten ou Jardin Anglais est un gigantesque espace vert considéré comme le plus grand parc urbain au monde, plus vaste que Central Park à New York. C’est l’électeur Carl Theodor qui est à l’origine de sa création en 1789 et en a confié la conception à au Britannique Benjamin Thompson. Il longe l’Isar et alterne bosquets, sous-bois et plaines dégagées. Il comprend aussi des cours d’eau et même des cascades. Traversé par des allées sur lesquelles viennent se greffer de petits cheminements, il attire aussi bien les sportifs que les familles.
Mes coups de cœur à Munich
Œuvre d’art totale, la Villa Stuck conçue par le peintre Franz Von Stuck (1863-1928) pour l’habiter, est un superbe exemple du Jugenstil, moins exubérant que l’Art nouveau français, plus dans le ton de la Sécession viennoise. De l’architecture au mobilier en passant par la décoration, Franz Von Stuck a tout maîtrisé. Cette maison très raffinée, construite entre 1897 et 1898, est ornée de bas-reliefs, de fresques, de caissons et de mosaïques dorées. Dans l’un des grands salons, on peut voir certaines peintures de Franz Von Stuck. Des expositions temporaires y sont aussi organisées. On peut prendre un thé ou déjeuner dans le hall ou dans le jardin. Cette villa, qui se trouve de l’autre côté de l’Isar par rapport à la Marienplatz, se situe dans un quartier où pullulent de somptueuses habitations. Au bout de la rue, en allant vers l’Isar, s’élève une colonne supportant le Friedensengel (ange de la paix) tout doré. Il a été érigé pour célébrer la paix de 1871 entre l’Allemagne et la France. Dommage qu’il n’existe aucun ouvrage en français ou en anglais sur cette étonnante villa.
Villa Stuck, 60 Prinzregentenstrasse, Munich, www.villastuck.de
La Maison des frères Asam qui jouxte l’Asamkirche rivalise avec la façade de cette église pourtant bien pourvue. Sur un fond jaune pâle, personnages, cariatides, angelots et guirlandes se détachent en blanc.
Maison des frères Asam, 32 Sendlinger Strasse, Munich.
Les Müller’sches Volksbad (bains Art nouveau) se trouvent en contre-bas, tout près de l’Isar. Le bâtiment est charmant, on peut prendre un verre dans son jardin. On peut les repérer de loin, grâce à la haute tour-horloge qui les surmonte.
Müller’sches Voksbad, 1 Rosenheimer Strasse, Munich.
Shopping à Munich
Très bien pourvue en galeries marchandes, boutiques diverses et enseignes haut de gamme internationales, Munich a conservé des adresses traditionnelles ou plus récentes originales.
Dallmayr ne laissera pas insensible les gourmets. Cette institution de l’épicerie fine dont l’origine remonte au XVIII ème siècle propose des marchandises triées sur le volet. Fromages, charcuterie ou gâteaux sont présentés avec la même rigueur et servis par du personnel très digne en tablier bleu et blouse blanche. Une fontaine est installée dans la grande salle et fait la joie des enfants. Les rayons thé et cafés, implantés plus loin, de part et d’autre de l’allée centrale sont magnifique avec les jarres en porcelaine fleuries, rondes pour les feuilles de thé, plus hautes pour les grains de café. Quant à l’espace confiserie, ses boîtes sont un régal pour les yeux.
Dallmayr, 14-14, Dienerstrasse, Munich, www.dallmayr.de.
La porcelaine de Nymphenburg, qu’elle reste dans un registre classique ou qu’elle s’engage dans une voie plus contemporaine en faisant appel à des designers, est toujours parfaitement maîtrisée. La beauté de la matière est au service des formes. Cette manufacture qui a été créée en 1747 par Maximilien III Joseph a traversé les siècles sans prendre une ride. Très beaux produits, prix à la hauteur.
Porzellan Manufaktur Nymphenburg, 1 Odeonsplatz, Munich, www.nymphenburg.com.
Depuis 1873, Holz-Leute reste fidèle aux produits traditionnels, principalement en bois. Petits personnages, brosses en tout genre, goupillons, épingles à linge, saladiers, planches à découper, couteaux mais aussi jeux d’échecs et billard.
Holz-Leute, 2, Viktualienmarkt, Munich, www.holz-leute.de.
La boutique Kaiser n’est pas très grande mais elle est bien garnie avec des petits personnages en étain, des bronzes de Vienne, des coucous de la Forêt noire. Depuis 1874, elle est bien connue pour ses crèches, ses chopes à bière et des colifichets typiquement bavarois. Tout est fait main et européen.
Kaiser, 1, Alten Peter Rindermarkt, Munich, et 6, Pfisterstrasse, Munich, www.geschenke-kaiser.de.
Décoration contemporaine chez Lambert. Les vases et coupes grand format en métal sont particulièrement intéressantes. Le travail du métal varie : perforé, martelé, poinçonné, brossé ou à cannelures.
Lambert, 4, Hackenstrasse, Munich, http://www.lambert-home.de.
Manufactum est une véritable mine. Des outils de jardinage aux eaux de toilette, on y trouve un choix époustouflant de produits de toutes sortes. Le critère de sélection est simple : dans chaque domaine, les meilleures marques qui ont fait leur preuve : eau de toilette de Penhaligon’s (Londres), marinière rayée de chez Armor Lux, couteau Laguiole, authentique savon de Marseille, brosses à dents italiennes, duffel-coats anglais, chapeau Stetson de Philadelphie, chaussures Heschung, bottes le chameau, vinaigre balsamique de Modène, gros sel de Guérande. Difficile de ne pas trouver son bonheur entre les beaux stylos à plume, les interrupteurs en porcelaine, les sacs et sacoches en cuir ou les ustensiles de cuisine. Vous trouverez même du pain et du fromage à l’entrée.
Manufactum, 12, Dienerstrasse, Munich, http://www.manufactum.de.
Pour le folklore, Tracht & Mode propose des tenues traditionnelles de bon ton. Pour femmes uniquement.
Tracht & Mode, 10 Burgstrasse, Munich.
Schuster propose sur plusieurs étages une étonnantes sélection de vêtements et d’équipements de sport. Cette maison qui existe depuis 1913 est capable de répondre aux attentes des sportifs les plus exigeants mais peut aussi faire le bonheur de personnes qui cherchent des doudounes et des chaussures bien chaudes pour la ville.
Schuster, 1-5 Rosenstrasse, Munich.
Les brasseries à Munich
On peut apprécier Munich, sans être un buveur de bière et je dois avouer que nous avons fait l’impasse sur les jardins de bière.
Ratskeller occupe la cave du Neues Rathaus. En dehors de son emplacement et de son décor pittoresque avec ses gros piliers en pierre, ses vitraux et son énorme barrique, cette brasserie ne mérite pas franchement le détour. Nourriture très quelconque, pain payant, toilettes payantes, personnel bruyant. Le rapport qualité/prix n’est pas fameux.
Ratskeller, 8 Marienplatz, Munich.
Hofbräuhaus, brasserie de référence est présentée comme un piège à touristes qu’elle n’est pas. Le décor est à la hauteur des attentes avec ses tables en bois, ses hautes voûtes et ses fresques colorées sur le thème de la nourriture. Les plats proposés sont sympathiques et copieux et, dans ce temple de la bière, le buveur d’eau est accepté sans commentaires. Il peut aussi tester des bières sans alcool. En arrivant de bonne heure, avant que les tables se remplissent, on peut profiter de la musique qui se met en place à midi, sans en abuser car elle devient vite assourdissante. Victime de son succès, Hofbräuhaus qui existe depuis 1589 a été reconstruite en 1897 dans un style néo-renaissance à l’endroit où elle se trouve actuellement. Le quartier est très agréable.
Hofbräuhaus, 9 Am Platz, Munich.

Hofbräuhaus n’est pas seulement le temple de la bière, on y sert aussi une nourriture qui tient au corps.
Hôtel à Munich
Chaque fois que c’est possible, je réserve une chambre dans un hôtel, en raison de son ambiance ou de son histoire, et de sa situation. Ce voyage ayant été programmé dans des délais assez courts, je n’ai pas eu le temps de faire toutes les recherches que je souhaitais pour affiner mon choix. J’ai donc privilégié l’emplacement et j’ai choisi un Mercure, une enseigne a priori sans surprise. Certes, sa façade manque singulièrement de charme mais ce Mercure –il y en a d’autres à Munich– est extrêmement pratique car il se situe à quelques pas de la Marienplatz, avec juste assez de recul pour bénéficier d’un environnement calme. Les chambres ne sont pas très spacieuses mais agréablement meublées et très propres. La literie est confortable. Le personnel est très efficace. Le buffet du petit déjeuner est copieux et qualitatif et le personnel fait en sorte qu’il soit toujours parfaitement achalandé.
Mercure München Altstadt, 4 Hotterstrasse, Munich, h3709@accor.com.
A savoir
Le centre historique de Munich est piétonnier et le promeneur n’est gêné ni par les voitures ni par les bicyclettes. Toutefois, dans le reste de la ville, des pistes cyclables sont aménagées sur les vastes trottoirs et le piéton non habitué à ce dispositif et flânant le nez en l’air doit être vigilant pour ne pas empiéter sur ces pistes.
Dans la plupart des musées de Munich, les photos sont autorisées.
Volotea a mis en place des lignes qui relient deux villes de provinces –Bordeaux et Nantes– à Munich sans escale. Ces vols sont saisonniers mais Volotea propose quelques dates, fin décembre. A saisir, pour voir le célèbre Marché de Noël sur la Marienplatz ainsi que le Marché des crèches, Neuhaser Strasse, près de la cathédrale Saint-Michael.
Pour la prochaine fois
Une visite de quelques jours ne permet pas de faire le tour des principaux musées de Munich, à moins de ne faire que ça. Pinacothèques, Musée national bavarois, Musée allemand ou Musée d’art égyptien, pour ne citer que les plus connus, devront attendre un deuxième voyage. A programmer aussi, la découverte du Schloss Nymphenburg (Palais des Nymphes), résidence d’été des rois de Bavière, un peu excentré, et, dans le cadre d’une journée, l’étonnant Neuschwanstein, l’un des châteaux de Louis II, planté sur un éperon rocheux. Certains pourraient avoir envie de se rendre au Parc olympique construit pour les jeux de 1972 dont on aperçoit le mouvement des toitures métalliques en arrivant de l’aéroport. A une vingtaine de kilomètres de Munich se trouve Dachau, premier camp de concentration nazi ouvert en 1933 pour enfermer les prisonniers politiques. Il était aussi le camp d’entraînement des SS. Outil de torture et d’extermination, il a servi de modèle aux autres camps de concentration. Son musée et son mémorial retracent cette période dramatique.
Pour des renseignements supplémentaires : http://www.muenchen.de
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Magnifique ville, magnifique travail !
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