Bruxelles mes découvertes Art nouveau, Art Déco
Bruxelles est un des hauts-lieux de l’Art nouveau et de l’Art déco, pour moi. Pour d’autres, c’est l’une des capitales de la bière en Europe ou bien l’endroit où se trame tout ce qui régit les pays européens. N’écoutant que mes envies, je me suis offert un circuit sur mesure à Bruxelles, pendant une semaine, sillonnant la ville pour y découvrir les traces de ces styles que j’affectionne et quelques bonnes adresses bien contemporaines à vous faire partager.
Bruxelles a fait disparaître bon nombre d’immeubles Art nouveau, c’est ce qu’on appelle la « Bruxellisation ». La destruction en 1965 de la Maison du Peuple de Bruxelles construite en 1899 par Victor Horta montre bien le peu de considération pour ces constructions emblématiques du style Art nouveau.
Et pour aller jusqu’au bout de cette démarche iconoclaste, les ferronneries conservées ont été vendues au prix de la ferraille en 1983.
Mais il reste un important patrimoine dans différents quartiers assez éloignés les uns des autres.
Je n’ai pas pu parcourir tous les itinéraires que j’avais repérés mais j’ai eu l’occasion de voir et de revoir certaines constructions emblématiques mais au fil de mes déambulations j’ai découvert de petites merveilles non répertoriées mais bien agréables à contempler.
Comme on est à Bruxelles, l’Art nouveau s’y exprime avec moins de fantaisie qu’à Barcelone, par exemple.

Maison au décor très soigné de la place Louis Morichar à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Comme il n’y est pas aussi démonstratif, il faut souvent être attentif aux détails.
Difficile de tous bien les montrer dans ce reportage mais je ferai un album photos de ces motifs décoratifs dans la rubrique « Toquades &Trucs ».
Autre écueil à Bruxelles, les maisons étant souvent étroites et hautes et certaines rues peu larges, on manque souvent de recul.

La Pharmacie anglaise, charles Delacre à Bruxelles, pas franchement Art nouveau mais tellement charmante et dessinée par Paul Santenoy auquel on doit l’ancien immeuble Old England.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mais dans la patrie de Victor Horta, l’architecte qui inventa « le coup de fouet », ce mouvement en volutes caractéristique de l’Art nouveau, on ne peut pas bouder son plaisir.
La conception centrale de Gare centrale dont l’entrée principale se situe carrefour de l’Europe avait été confiée à Victor Horta, après divers coups d’arrêt dont celui lié à la Deuxième Guerre mondiale, les travaux se poursuivent en 1947 sous la direction d’un autre architecte.
Le Palais Stoclet, 281 avenue de Tervuren, ne se visite pas. Mais on peut admirer de l’extérieur cette œuvre d’art total réalisée par l’architecte autrichien Joseph Hoffman et qui a fait appel à ses camarades du Wiener Werkstätte pour le mobilier et la décoration intérieure. Gustav Klimt a, par exemple, réalisé une somptueuse fresque pour le Palais Stoclet.
Il a été construit de 1906 à 1911 à la demande du collectionneur Adolphe Stoclet.
Côté Art déco, la Basilique Keokelberg est un bâtiment impressionnant. Sa silhouette est imposante et pour cause puisque cette basilique est la cinquième plus grande au monde.

Silhouette imposante de la Basilique Koekelberg à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
C’est le roi Léopold II qui a été à son initiative. Son architecte, Albert Van Huffel, reçut le Grand prix d’architecture pour ce projet à l’Exposition Internationale des arts décoratifs et industriels de Paris en 1925.

Lignes graphiques des escaliers de la Basilique Koekelberg à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mais la Basilique Keokelberg ne fut consacrée qu’en 1951 et achevée en 1969. L’intérieur est habillé en terracotta émaillée sur structure en béton armé.

La Basilique Koekelberg à Bruxelles est aussi imposante à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Ces musées de Bruxelles aussi beaux dehors que dedans
Musée des Instruments de musique
Le Musée des Instruments de musique a trouvé un bâtiment digne de ses collections dans cet immeuble Art nouveau de Paul Santenoy construit en 1899 pour le magasin Old England. Les ferronneries de la façade et de la tourelle latérale sont élégantes et tout en légèreté. Belle vue de Bruxelles depuis le restaurant et sa terrasse.
Musée des Instruments de musique, 2 rue Montagne de la cour, Bruxelles.
Musée Van Buuren
Le musée Van Buuren est un cas à part. Il s’agit d’une maison achetée en 1928 par le banquier David Van Buuren et son épouse Alice. Cette bâtisse Art déco est devenue un musée tout en gardant son âme. Elle a conservé ses meubles, ses vitraux et ses luminaires achetés auprès des meilleurs ensembliers. On y voit aussi de magnifiques tableaux. Mais on a l’impression qu’on va tomber sur les propriétaires au détour d’un couloir. Elle est entourée d’un jardin très agréable.
Musée Van Buuren, 41 avenue Léo Errera, Bruxelles.
Centre Belge de la bande dessinée
C’est encore un immeuble de Victor Horta qui a échappé à la démolition. Il était en fort mauvais état et allait vers sa perte quand un ancien élève de Victor Horta, Jean Delhaye, tira la sonnette d’alarme. C’est ainsi que les anciens magasins du grossiste en textile Waucquez furent sauvés et transformés en musée de la bande dessiné.

Le Centre belge de la bande dessinée à Bruxelles pour découvrir Tintin et tous les héros de la BD qui nous ont enchantés et nous divertissent encore.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Centre Belge de la bande dessinées, 20 rue des Sables, Bruxelles.
BOZAR, le Palais des beaux-arts de Bruxelles
BOZAR organise des expositions très variées mais le bâtiment mérite à lui seul qu’on aille y faire une visite. Il faisait partie de l’aménagement du Mont des arts et a été construit selon les plans de Victor Horta, dessinés avant la Première Guerre mondiale. Le projet a eu du mal à s’imposer et le Palais des beaux-arts de Bruxelles ne fut inauguré qu’en 1928.
BOZAR, 23 rue ravenstein, Bruxelles.
Villa Empain
La Fondation Boghossian a repris en 2006 cette villa que s’était fait construire Louis Empain par Michel Polak. Achevée en 1935, elle ne faut occupée qu’une année par son propriétaire qui la céda à l’Etat belge en 1937. Histoire étonnante, la villa fut restituée par l’Etat à la famille dans les années 1960. RTL occupa le bâtiment de 1970 à la fin des années 1980.

Façade aux lignes géométriques et épurées de la Villa Empain à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Cette villa, exemple de sobriété et de raffinement avec ses façades en granit poli de Baveno, ses marbres et ses bois précieux à l’intérieur et sa vaste piscine tomba en décrépitude avant la Fondation Boghossian ne la restaure dans les règles de l’art pour y organiser expositions et conférences.
Fondation Boghossian-Villa Empain, 67 avenue Franklin Roosevelt, Bruxelles. http://www.villaempain.com
Hôtel Hannon
Je me réjouissais de revisiter l’Hôtel Hannon bâti en 1903 par Jules Brunfaut et décoré notamment par Majorelle et Gallé mais il faisait l’objet de travaux extérieurs et intérieurs quand j’y suis passée. Il a failli, lui aussi disparaître, avant d’être repris en 1988 par un centre dédié à la photographie. Je me souviens d’un hall d’entrée et d’une cage d’escalier très richement décorés.
Hôtel Hannon, 1 avenue de la Jonction, Bruxelles.
Ces restaurants de Bruxelles aussi beaux que bons
Le Cirio
Décor ancien, cuivres à profusion, ambiance cosy. Et en plus des serveurs stylés, professionnels et serviables.
Le Cirio, 18 rue de la Bourse, Bruxelles.
Le Falstaff
Belle façade typée Art déco, intérieur rococo. Le personnel n’est pas très motivé.
Le Falstaff, 19 rue Mausstraat, Bruxelles.
L’Espérance
Pas très grand mais parfaitement proportionné et aménagé, l’Hôtel restaurant l’Espérance construit en 1930 par Léon Govaerts est une réalisation Art déco très soignée, de sa façade en marbre, à son luminaire à pans coupés qui éclaire le bar en passant par ses jardinières qui séparent les tables ou la poignée de la porte d’entrée.
Le moment ne s’y prêtant, je n’ai pas eu l’occasion de m’y attabler mais je le regrette.

Ambiance intimiste dans la salle de restaurant de l’Espérance.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
L’Espérance, 1-3 rue du Finestère, Bruxelles.
L’Hôtel Cohn-Donnay
Coup double avec cette adresse. Cette maison de maître de 1841 a été réaménagée en 1904 par Paul Hamesse qui a en outre dessiné du mobilier intégré. Chaque pièce a sa propre ambiance et la richesse et la profusion des décors est étonnante.

Meuble richement décoré du restaurant De Ultieme Hallucinatie à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Au rez-de-chaussée, on y trouve la brasserie De Ultieme Hallucinatie qui propose des plats issus de la gastronomie belge.

Table intime pour deux au restaurant De Ultieme Hallucinatie à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Caisson lumineux au restaurant De Ultieme Hallucinatie à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
A l’étage, le tout nouveau Mangakat Café vient d’ouvrir ses portes.
C’est un salon de thé où, en plus de pouvoir se détendre dans un beau cadre Art nouveau on peut caresser l’un des sept chats de la maison.

Mangakat Café à Bruxelles, pour prendre un thé en bonne compagnie.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Hôtel Cohn-Donnay, 316 rue Royale, Bruxelles.
Repères historiques à Bruxelles
Si j’ai décidé de faire l’impasse sur la bière et les moules frites à Bruxelles qui ne sont pas au centre de mes préoccupations, je ne suis pas totalement bornée. Et il faut bien reconnaître qu’on ne peut pas évoquer le patrimoine de Bruxelles sans sa fabuleuse Grand place.

Un brin de soleil et les immeubles de la Grand Place de Bruxelles resplendissent.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Impossible d’oublier aussi la Porte de Hal qui est un repère majeur de son histoire puisqu’il s’agit du seul vestige de la seconde enceinte médiévale de Bruxelles.
La Bellone se mérite car elle se cache bien. On ne pourrait pas imaginer que derrière la porte d’entrée banale du 46 rue de Flandre, se dissimule au fond d’un couloir la superbe façade d’une demeure patricienne de 1697. Le lieu accueille des spectacles dans sa cour protégée par une grande verrière.
Lieu de convivialité, les Halles Saint-Géry, place Saint-Géry, abritent aussi le Centre urbain-Point Info-Patrimoine qui oriente pour la restauration du petit patrimoine bruxellois. J’y ai trouvé quantité de documents intéressants.
Bruxelles, est la ville de la BD. On ne peut pas l’ignorer avec les fresques murales que l’on découvre ici et là.
De l’ancien au moderne, Bruxelles est une ville de contraste.

Grand écart des immeubles à Bruxelles, de l’ancien au contemporain.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Deux types de restauration rapide, l’une en référence aux traditions, l’autre tendance américaine.
Mon musée à Bruxelles
Musée fin de siècle
Une collection à voir absolument pour les amateurs d’art et d’arts décoratifs fin XIXème, début XX ème siècle. Elle couvre différents courants artistiques du réalisme au post-impressionnisme en passant par le symbolisme. J’y ai vu avec grand plaisir des tableaux de James Ensor. Mais j’ai été enthousiasmée par la présentation du niveau –8 avec une profusion de merveilleuses verreries et quelques pièces de Mucha. Le retour à la surface se fait dans un immense ascenseur aux sièges profonds et confortables.
Musée fin de siècle (Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique), 3 rue de la Régence, Bruxelles.
Galeries à Bruxelles
Galerie Minotaure
Intéressant choix de céramiques Art déco.
Galerie Minotaure, 3A rue de la Justice Bruxelles.
Betty de Stefano
Galerie spécialisée dans les bijoux anciens notamment de Georg Jensen ou plus contemporains mais toujours de créateurs. Beaux volumes et bijoux de caractère.
Betty de Stefano, 17 rue Lebeau Bruxelles http://www.collectors-gallery.com
Mes adresses à Bruxelles
Dandoy
Comment passer par Bruxelles sans s’arrêter chez Dandoy ? Ses spéculoos font sa renommée depuis 1829. Et pas de dérives dans les recettes de cette entreprise restée familiale. Les spéculoos se présentent en petits formats classique mais peuvent prendre aussi la forme d’animaux ou de personnages. On peut voir des moules en bois dans la boutique. Depuis sa création, Dandoy a créé d’autres produits dont le pain d’amandes tout en finesse et rehaussées de tranches d’amandes grillées, le cake, le pain à la Grecque ou les sablés. Il a désormais plusieurs boutiques à Bruxelles mais je reste fidèle à celle de la rue au Beurre.
Dandoy, 31 rue au Beurre, Bruxelles.
Laurent Gerbaud
Les chocolats belges sont bien connus. Certains sont largement diffusés en Belgique et ailleurs, d’autres sont très appréciés par des amateurs exigeants. Laurent Gerbaud, ce virtuose du chocolat, est capable de combler et de surprendre ces derniers. Chocolat de qualité travaillé artisanalement, sans ajout de sucre ou de beurre, et imagination toujours en alerte font des créations de Laurent Gerbaud de petites bombes de plaisir. Le parcours et la personnalité de Laurent Gerbaud sont les autres ingrédients de ces chocolats subtils et raffinés. A découvrir plus longuement dans son portrait.
Laurent Gerbaud, 2/d rue Ravenstein, Bruxelles.
Delvaux
Ayant été fondée en 1829, Delvaux se présente comme la plus ancienne maroquinerie de luxe au monde. Son expansion, au départ, est liée au voyage car en 1875 la Belgique est doté d’un chemin de fer dont la densité n’est égalée dans aucun autre pays. Ce malletier se met alors à fabriquer des sacs à main pour les femmes qui voyagent et qui ont besoin de conserver avec elles des effets personnels. La maison Delvaux dépose des brevets sur ce produit dès 1908. Depuis, l’exigence est restée intacte avec une fabrication à la main dans des ateliers européens, en Belgique et en France pour la plupart. Delvaux est fournisseur officiel de la Cour de Belgique depuis 1883.
C’est aussi l’occasion de se promener dans les Galeries Royales Saint-Hubert.
Delvaux, Galeries Royales Saint-Hubert, Bruxelles.
Stijl
Une adresse à retenir à Bruxelles pour découvrir les créateurs belges. La sélection est rigoureuse, toujours remise en question et le magasin est à l’image des collections qu’il présente : sobre, graphique, architecturé. Du grand art.

Lignes épurées, matières sobres pour un cadre jouant sur les lignes et les volumes chez Stijl à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Stijl, 74 rue A. Dansaert, Bruxelles.
Annemie Verbeke
Un prêt-à-porter très féminin mais sans affectation. Des vêtements faciles à porter à tout moment. Les tissages des tissus ou de la maille sont raffinés et recherchés. Une jolie découverte car je ne connaissais pas cette marque.
Annemie Verbeke, 64 rue Dansaert, Bruxelles.
Marcel, Le Fabuleux Marcel de Bruxelles
On ne va pas se disputer pour savoir si le Marcel est d’origine française ou belge. Quoi qu’il en soit, Le Fabuleux Marcel de Bruxelles présente des collection bâties à partir de ce mythique et modeste vêtement adoptés autrefois par les mineurs et la camionneurs.
Marcel, 10 rue Léon Lepage, Bruxelles.
Mes haltes à Bruxelles
Banco
Au cours de mes déambulations, je me suis arrêtée par le plus grand des hasards au restaurant bar Banco. Très bonne surprise. Propositions simples et fraîches, service rapide. Le tout, dans une ancienne banque. Les coffres font partie du décor de la salle et des toilettes.
Banco, 79 rue du Bailli, Bruxelles.
Pistolet Original
C’est sympathique, convivial, rapide et goûteux. Que demander de plus. Au Pistolet Original, dans le quartier du Sablon, vous pouvez soit emporter soit consommer sur place. Quoi donc ? Un pistolet bien pacifique. Le pistolet est un petit rond belge fendu en deux, à la mie légère. Pistolet Original propose toute une série de pistolets garnis d’appétissantes compositions. Ceux qui restent sur place ramènent au comptoir où ils se sont installés leurs pistolets dans un petit cageot.
Pistolet Original, 24 rue Joseph Stevens, Bruxelles.
Mon hôtel à Bruxelles
L’Hôtel Métropole
Même si la place de Brouckere n’a plus aussi élégante qu’elle le fut, elle reste un des centres névralgiques de Bruxelles et permet de rallier la Grand Place en quelques minutes à pied. L’Hôtel Métropole, un palace 5* à l’ancienne, reste son plus beau fleuron. Il a attiré à toutes les époques quantité de célébrités. Créé en 1894, il a fait l’objet de travaux de rénovation dont il avait bien besoin. Il est à nouveau superbe. Sa réception avec ses grands vitraux, son bar « Le 31 » sont magnifiques. Ceux qui ne résident pas à l’hôtel pourront profiter du cadre du café Métropole tout en colonnes et dorures qui, lui, avait ouvert en 1890.

Hauts vitraux éclairant la réception de l’Hôtel Métropole à Bruxelles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Hôtel Métropole, 31 place de Brouckère, Bruxelles.
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Faudra aussi passer à Liège, ville de Gustave Serrurier-Bovy 😉
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Bonne idée pour Liège…
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