Découvertes urbaines, Non Classé

Venise par bribes

On pourrait écrire sur Venise sans épuiser le sujet, de nombreux auteurs s’y sont essayés. Ils ont plus ou moins bien réussi. Inutile de s’attaquer frontalement à la visite de cette ville qui fait tant fantasmer. J’ai donc eu envie de ne parler que de quelques monuments majeurs que j’ai revisités avec grand plaisir, d’une petite promenade que les foules ignorent et des mes achats coups de coeur. J’ai réduit mes ambitions face à ce haut lieu du tourisme et de la culture.

Un poncif, mais comment ignorer le Grand Canal à Venise ? Photo Claude Mandraut.
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Venise pratique

Quand on arrive à Venise, que l’on y soit venu à plusieurs reprises (voir d’autres articles sur le site), qu’on ait consulté quantité de livres, c’est toujours l’éblouissement avec cette ville hors norme qui attire en toute saison. Pour arriver place Saint-Marc depuis l’aéroport Marco Polo, j’ai trouvé la solution des transferts en navette de la ligne bleue Alilaguna pour (15 euros) parfaitement bien adaptée. On ne sort pas de l’aéroport pour accéder aux quais, les navettes ont des rotations fréquentes. Et on bénéficie d’une vue sur la ville qui permet de commencer le séjour en l’appréhendant depuis la lagune. Le bateau s’arrête notamment au Lido et dépasse la place Saint-Marc, il peut donc être utilisé où que vous ayez votre hôtel. C’est bien plus confortable et agréable que de prendre un bus qui s’arrête face à la gare et d’aller chercher ensuite un vaporetto. Petit conseil les vaporetto étant chers (9,50 euros pour 75 minutes sans correspondance possible) il vaut mieux organiser sa visite en déterminant les jours où vous resterez à terre et les jours où vous emprunterez le vaporetto. Il existe plusieurs pass : 25 euros pour 24h, 35 euros pour 2 jours, 45 euros pour 3 jours et ainsi de suite. Ce n’est pas donné mais cela permet de rationaliser les dépenses.

Soleil doré au petit matin sur les façades de Venise. Photo Claude Mandraut.

Enfin, si vous devez prendre un avion de bonne heure, rien ne vaut le bateau taxi autour de 120 euros la course que vous commandera l’hôtel. Vous serez ainsi sûr de ne pas rater l’avion ou de ne pas dormir de la nuit. Si vous êtes un petit groupe de 3 à 5 personnes, l’opération ne s’avère pas si onéreuse que cela en comparaison aux prix pratiqués par les transports en commun de Venise. L’aérobus couplé au vaporetto à 18 euros pour arriver en ville depuis l’aéroport ou en repartir avec les transferts entre le bus et le vaporetto, les incertitudes sur les horaires n’est pas la solution que je conseillerais aux personnes un peu anxieuses comme moi. Ces considérations financières qui semblent fastidieuses sont à bien prendre en compte pour arriver, se déplacer et partir de Venise sereinement. Je n’évoquerai même pas les fameuses gondoles, pièges à touristes par excellence. Tout est cher à Venise. Sa configuration et sa forte fréquentation touristique expliquent cette situation et les systèmes mis en place sont parfois compliqués à comprendre pour un touriste qui ne serait pas prévenu.

Vue de la place Saint-Marc et de ses colonnes depuis la Basilique Saint-Marc. Photo Claude Mandraut.

Autre précaution, la réservation des entrées dans les musées et les églises. Acheter à l’avance un pass par internet notamment pour le Palais des Doges, ce qui est assez avantageux et permet d’éviter les longues queues. Pour l’Accademia, lorsque j’ai voulu réserver mon billet sur le site, ce fut impossible. Il dysfonctionnait mais j’ai pu faire la visite sans aucune attente. Enfin, cela me paraissait impossible de ne pas pénétrer dans la Basilique Saint-Marc, car ma dernière visite remontait à ma prime jeunesse et était fort lointaine. Les dernières fois, je m’étais heurtée à une foule qui attendait. Si vous voulez, comme moi, voir cette merveille et ne pas passer une demi-journée sous le soleil ou sous la pluie, il ne vous reste qu’à acheter le billet en ligne. Et ne vous laissez pas aller à la magie du site et à rêvasser. Vous réservez pour une heure et un jour bien précis. Si vous arrivez trop en retard, votre billet sera à jeter… Vous qui rêvez de Venise, ville romantique, préparez-vous pour ne pas gâcher cette belle expérience par toute une suite de petits tracas matériels.

Quelques passage obligés à Venise

Les joyaux architecturaux et culturels pullulant à Venise, entre palais, musées et églises, il est totalement illusoire de vouloir faire un marathon même superficiel. A chacun selon ses goûts et ses opportunités. Et j’ai voulu rester modeste, contrairement à mes habitudes, en privilégiant les déambulations.

Faire l’impasse sur le Palais des Doges m’aurait tout de même paru sacrilège. Le siège du pouvoir de Venise, sa façade gothique, ses salles majestueuses dont la salle du grand conseil, ses peintures de grands maîtres, ses prisons et le pont des soupirs, tout un programme. C’est le fondement de Venise. Tout près les Giardinetti Reali permettent de faire une halte dans le calme, au sein d’une végétation qui apporte fraîcheur et cadre champêtre, au bord de la lagune, un vrai luxe à deux pas de la Place Saint-Marc.

Ces jardin royaux sont un vrai havre de paix à deux pas de la place Saint-Marc. Photo Claude Mandraut.

Au fond de la place Saint-Marc, j’ai opté pour le musée Correr, musée de l’histoire de Venise lié à Napoléon et aux Habsbourg renferme de merveilleuses collections de peintures et de sculptures. De nombreux articles m’avaient incitée à le mettre sur ma liste mais, pour être honnête, je n’ai pas été sensible au charme du lieu. J’avais préféré, par exemple, lors d’un passage précédant le Museo Fortuny où j’avais été captivée par l’ambiance.

Raffiné et très classique, le palais Correr à Venise. Photo Claude Mandraut.

La Basilique Saint-Marc, là aucune déception, mais un éblouissement total par la richesse de ses mosaïques dorées habillant ses dômes byzantins, ses riches pavements. Tout est flamboyant. La basilique a été construite pour abriter les reliques de Saint-Marc après 828, selon le guide officiel. Mais elle a beaucoup évolué au fil du temps mais ce n’est qu’en 1036, alors que le doge Domenico Contarini est en place que la basilique est reconstruite sans doute par un architecte grec mais ce ne fut pas la dernière intervention sur ce bâtiment époustouflant avec, en hauteur, son quadrige de chevaux en bronze.

Entrée de la Basilique Saint-Marc avec sa coupole majestueuse. Photo Claude Mandraut.
Petit bestiaire en mosaïques au sol de la Basilique Saint-Marc à Venise Photo Claude Mandraut.
Devant l’autel de la Basilique Saint-Marc à Venise.

L’église est consacrée en 1094, reste une chapelle ducale jusqu’à la fin du 18e siècle et ne devient la cathédrale de Venise qu’en 1807. N’oubliez pas le trésor, le retable d’or et le musée.

Pour ceux qui veulent s’offrir un panorama de la peinture classique des grands maîtres, l’Accademia est le musée à privilégier avec ses Bellini, Véronèse, Tintoret, Tiepolo, Titien, Canaletto ou Carpaccio.

En revanche, la Fondation Peggy Guggenheim, à côté de l’Accademia, et au bord du Grand Canal, est spécialisé dans l’art moderne. Ce musée est original à tous points de vue. Tout d’abord, le Venier dei Leoni qui devait faire quatre étages et n’en a qu’un, ce qui lui donne une configuration très particulière. Par ailleurs, Peggy Guggenheim dont j’ai lu la biographie était hautement fantasque mais, malgré sa vie agitée, elle avait des intuitions très sûres en matière d’art contemporain, comme le prouve sa collection.

Jardin devant le palais qui abrite la Fondation Peggy Guggenheim qui y vécut au milieu de ses oeuvres. Photo Claude Mandraut.

La présentation dans ce palais galerie n’en est que plus passionnante dans la mesure où la collectionneuse y a vécu et qu’on sent son esprit. Je serais bien restée plus longtemps dans ce lieu habité, ses jardins.

Mes coups de coeur à Venise

Par le plus grand des hasards, j’ai découvert sur une place spacieuse du campo San Stefano (2945) l’Institut vénitien des sciences, lettres et arts, à peine cité par les guides. Pourtant, c’est un haut lieu de la culture et, en tant que Français et chauvins, nous devrions être fiers car il doit son origine à Napoléon ! Il n’est ouvert que lorsqu’il accueille des expositions et j’y suis arrivée car, The Italian Glass Weeks qui valorise le verre à Milan et à Venise y avait installé de magnifiques pièces de verriers créateurs. Très pittoresque, l’alignement de sculptures de bustes sur pieds dans le hall d’entrée d’anciens académiciens.

Une étonnante assemblée de bustes accueillant les visiteurs dans le hall de l’Académie de Venise.

Pas franchement original, le Lido. Comme j’évite les plages, je n’y avais jamais mis les pieds. Mais le Lido à la mi-septembre, par beau temps, c’est autre chose. Quand j’ai demandé au concierge de l’hôtel, la ligne de vaporetto qu’il fallait emprunter pour s’y rendre. Il m’a répondu, horrifié, qu’il n’y avait rien à y voir. Et pourtant. J’avais en tête des objectifs bien particuliers : jeter un coup d’œil aux villas Liberty, et voir deux hôtels mythiques : l’Hôtel des Bains et l’Hôtel Ausonia Hungaria.

En ce qui concerne les villas Liberty, certaines en très mauvais état sont en cours de restauration, d’autres sont déjà parfaitement rénovées. De l’Hôtel des Bains, je savais qu’il était fermé mais je voulais essayer d’apercevoir ce mythe. Thomas Mann y a séjourné en 1911, il lui a inspiré « Mort à Venise » et c’est dans ce même hôtel que Luchino Visconti a tourné l’adaptation du film éponyme. C’est dire si j’étais émoustillée.

On imagine la grandeur de l’hôtel des Bains du Lido désormais abandonné. Photo Claude Mandraut.

Effectivement, le majestueux bâtiment de l’Hôtel des Bains faisant face à la mer, il n’y avait que la route à traverser. Malheureusement ce navire amiral du luxe construit vers 1900 à la grande époque des bains de mer et fermé vers 2010 ainsi que son parc étaient à l’abandon entourés par de hautes palissades empêchant de voir l’ensemble. En me tortillant, j’ai pu apercevoir un bout de mur, un morceau d’entrée. Comment peut-on laisser en friches un bâtiment de cette qualité, dans un endroit aussi recherché, bien connu des lecteurs de Thomas Mann et des cinéphiles ?

Petit coup d’oeil à travers les barrières pour repérer une entrée latérale de l’hôtel des Bains au Lido. Photo Claude Mandraut.

Mais je n’ai pas été déçue par l’hôtel Ausonia Hungaria tout près du débarcadère du vaporetto. Sa taille est déjà impressionnante, sa forme est originale avec ses longues ondulations latérales venant rejoindre la partie centrale plate de la façade. Et il y a les céramiques.

Au Lido, l’île plage de Venise, c’est l’hôtel Ausonia et Hungaria qui a la vedette entre sa taille, sa forme et ses décors. Photo Claude Mandraut.

Le bâtiment construit vers 1905 a été entièrement recouvert de céramiques en 1913 par Luigi Fabris, fonds de vigne vierge et de fruits, guirlandes d’angelots en partie haute, blasons et femmes plus grandes que nature dans un contexte agreste, le tout dans le plus pur style Liberty.

Six magnifiques femme en céramique se détachent se la façade le l’hôtel Ausonia e Hungario au Lido. Photo Claude Mandraut.
Les carreaux aux pommes en relief alternent avec ceux qui sont envahis par la vigne. Ainsi, la façade de l’hôtel Ausonia e Hungaria est entièrement habillé de céramique. Photo Claude Mandraut.
Feuilles de vignes et pampres en céramique recouvrent la façade de l’hôtel Ausonia e Hungaria au Lido. Photo Claude Mandraut.

Ce serait la plus importante façade recouverte de céramique en Europe. Même si on n’est pas client de l’hôtel, on peut se promener dans ses salons ornés de sculptures de femmes en marbre ornées de fruits ou de plantes sous des plafonds joliment décorés.

Maïs, blé ou tronçons de bois, je n’ai réussi à trancher ce que cette jeune femme retenait. Photo Claude Mandraut.
Toujours dans le registre des fleurs et des fruits, cette sculpture de l’Ausonia e Hungaria portent des paniers de raisins. Photo Claude Mandraut.
Dans les salons de l’hôtel Ausonia e hungaria, cette jeune femme en marbre se pare de roses. Photo Claude Mandraut.

A une petite dizaine de minutes par le vaporetto n°20 au départ de San Zaccaria, c’est-à-dire plus ou moins la place Saint-Marc, l’île de San Servolo offre un contraste étonnant avec l’agitation qui règne à Venise.

Echappée du regard vers Venise depuis San Servolo. Photo Claude Mandraut.

Occupé de longue date par des moines ou des religieuses, cette île fut transformée en hôpital militaire par Napoléon et ensuite en asile psychiatrique. Il ferma en 1980 au moment où l’Italie prit la décision de supprimer les hôpitaux psychiatriques. Les bâtiments sont rénovés, on peut y visiter le musée de la folie, le cloître et l’église.

L’île San Servolo, ancienne île de l’hôpital psychiatrique. Photo Claude Mandraut.

De la terrasse, on a une vue époustouflante sur Venise sans entendre le moindre bruit, le parc est aussi parfaitement entretenu. Un vrai moment de détente et de silence au cours d’un voyage où l’on est souvent bousculé par la foule dans une agitation incessante.

C’est toujours un plaisir de contempler l’apothicairerie des anciens hôpitaux qui a été conservée à San Servolo. Photo Claude Mandraut.

Le restaurant permet de prolonger ce moment privilégié. L’île accueille désormais des séminaires et des congrès dont les hôtes sont d’une parfaite discrétion.

L’île de San Servolo présente la particularité d’être un immense parc. Photo Claude Mandraut.

Mes adresses à Venise

Toujours à la recherche de cafés ou de salons de thé de charme, j’avais décidé d’éviter le Florian. Une fois m’avait suffi. Le lieu est charmant mais franchement surfait à mon avis. Tarifs, service, musique entrecoupée pour surfacturer les consommations, toilettes très moyennes ne m’avaient pas emballée au point d’y revenir.

En revanche, prendre un jus d’orange dans les salons du Danieli m’a enchantée. Le cadre est magnifique avec sa cage d’escalier en arcades, les salons sont spacieux, on peut y rester autant qu’on le souhaite sans être importuné par un personnel tracassier, s’y promener, s’amuser à regarder le défilé des clients et invoquer tous les écrivains et les artistes qui y ont séjourné.

Fenêtre de type gothique en vitraux au fond d’un des salons du Danieli à Venise. Photo Claude Mandraut.

Moins fastueuse mais très prisée, y compris par les locaux de l’étape, la pâtisserie Rosa Salva, juste derrière la place Saint-Marc. Elle existe depuis 1879, on peut emporter diverses gourmandises ou les déguster sur place. De bons produits traditionnels.

Bien sûr, un voyage sans jeter un coup d’œil sur les bijoux locaux, surtout dans une ville comme Venise, serait une aberration.

Démarrons avec le très haut de gamme, je me demandais si mon mari serait assez généreux pour m’acheter une petite bague chez Attilio Codognato célèbre pour ses bijoux memento mori. Je pensais qu’il serait raisonnable de ma part de me contenter de regarder car le premier prix à 10 000 euros qu’on m’avait annoncé pour une toute petite chose me paraissait un peu excessif malgré la notoriété de la maison. J’avais tenté d’envoyer un message par le formulaire de contact de leur site à plusieurs reprises. Bien évidemment, il ne fonctionnait pas. J’avais réussi à avoir au téléphone un monsieur fort charmant qui parlait français, un mois avant mon départ et il m’avait donné les heures et les jours d’ouverture durant les dates de mon séjour que je lui avais indiquées. En plus, la boutique se trouvait à quelques mètres de notre hôtel. J’y suis passée et repassée des quantités de fois tous les jours la boutique était toujours fermée avec son triste rideau de fer. Juste avant, le départ, j’ai emprunté une rue perpendiculaire et j’ai pu voir que Codognato construisait une nouvelle boutique qui était très loin d’être terminée et pendant ce temps laissait l’ancienne fermée. Devant tant d’incurie, de manque de respect pour les clients et de désinvolture je me suis promis de ne jamais accepter ou porter un bijou Codognato, si on voulait m’en offrir un.

Je me suis rattrapée sur les bijoux de Murano, encore fallait-il être sûr qu’ils soient bien d’origine locale et pas chinoise, par exemple. J’ai à nouveau visité le musée. Je souhaitais ramener de la documentation mais la boutique du musée était fermée sans raison précise, le lendemain aussi.

En revanche, on m’avait indiqué deux créatrices qui ne m’ont pas déçue, deux sœurs dont la famille est dans le verre depuis plusieurs générations, Marina et Susanna Sent. Elles ont deux magasins à Venise et un show room à Murano. Le conseil était excellent. Elles créent des bijoux contemporains en verre, très originaux : couleurs, formes, travail du verre. C’est rare de trouver une telle originalité mettant à profit des techniques ancestrales.

Collier en verre et onyx de Marina et Susanna Sent. Photo Claude Mandraut.

Dans un registre plus classique, j’ai découvert Rialto 79, une boutique à proximité du Rialto avec des colliers sympathiques mais surtout certaines pièces réalisées à partir de perles anciennes soigneusement collectées et qui sont transformées en colliers et bracelets par le fils de la propriétaire dont l’atelier est tout proche.

Colliers et bracelets composés pour partie de perles en verre de Murano ancien.

Et puis, il y a tout le reste en Murano ou en verre d’origine plus lointaine.

Pour donner une touche glamour à notre séjour, j’avais choisi de demeurer dans la Residenza Grunwald, calle Tredici Martiri, à deux pas de la place Saint-Marc et jouxtant le palace Bauer dans lequel nous prenions notre petit-déjeuner. Une façon d’avoir déjà des chambres très agréables tout en profitant du luxe du hall, des salons et de la terrasse sur la lagune du palace. Malheureusement, cette solution n’est plus possible car quelques jours après notre départ, les deux établissements ont fermé pour travaux.

Petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel Bauer donnant sur le Grand Canal. Photo Claude Mandraut.
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Restaurants au banc d'essai

Trois restaurants de Barcelone essayés et approuvés

A Barcelone le choix ne manque pas en matière d’architectures, de lieux étonnants, d’endroits chargés d’histoire ou de restaurants.

Au cours de mon dernier séjour, j’avais envie de miser sur la diversité. Mission accomplie.

Entrée de la Casa Culleretes à Barcelone depuis 1786, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.
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Découvertes urbaines, Grand angle

Reus, deux joyeux modernistes de Lluis Domenech i Montaner

Peu éloignée de Barcelone, la petite ville de Reus est un passage obligé pour les amateurs d’Art nouveau. Lluis Domenech i Montaner y a construit deux bâtiments modernistes, bien dans son style flamboyant et coloré : la Casa Navas et l’hôpital psychiatrique Pere Mata.

Partie centrale d’un pavillon de Pere Mata à Reus, Photo City Breaks AAA+, © Claude Mandraut.

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Découvertes urbaines, Grand angle

Barcelona la flamboyante

Peut-on se lasser de Barcelone ? Cela semble difficile. Cette ville est tellement riche de trésors en tous genres qu’on n’arrive jamais à voir tout ce qu’on voulait. L’ambiance, l’architecture, l’art de vivre, tout invite à visiter et revisiter la capitale de la Catalogne. Les détails architecturaux abondent. Mosaïques, céramiques, sgraffites, sculptures, ferronneries, vitraux, l’œil ne sait plus où se poser tant on aimerait tout enregistrer.

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Découvertes urbaines, Focus

Bilbao, Modernité et traditions

Deuxième visite à Bilbao qui mérite bien qu’on s’y arrête. La ville a su se moderniser, tout en gardant son âme, loin du tourisme de masse. Son histoire est visible dans son urbanisme avec la vieille ville, le Casco Viejo, dans le creux d’un petit coude de la Ria del Nervion et le l’Ensanche, la ville nouvelle, de l’autre côté.

mairie bilbao jorge oteiza
Mairie de Bilbao. Bien qu’elle se situe au coeur de la ville, sa silhouette se dessine sur fond de forêt. Devant la sculpture de Jorge Oteiza (1908-2003) de 6 mètres par 8. En corten, elle évoque la coque des bateaux. Photo City Breaks AAA+, ©Claude Mandraut.

Une expansion rendue nécessaire à partir du milieu du XIX ème siècle par les nouvelles activités basées sur la métallurgie et l’activité navale à l’origine de l’enrichissement de Bilbao. Depuis quelques décennies, le tertiaire et la culture ont pris le relais. Et Bilbao a su encore une fois se renouveler sans se renier.

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hôtel du parc hossegor boiseries bordeaux
Découvertes urbaines, Focus

Hossegor, douceurs lacustres

Petite échappée dans les Landes avec une pause à Hossegor. Côté lacs, le séjour s’avère empreint de calme et d’une certaine douceur de vivre. Une fois n’est pas coutume, je me suis laissée séduire par la nature.

hôtel du parc hossegor boiseries bordeaux
La façade de l’Hôtel du Parc à Hossegor, rythmée par ses boiseries bordeaux. Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut

Hossegor, un lac ouvert sur la mer

Pour mes découvertes, je privilégie avant tout les villes qui ont une histoire à me raconter et dont l’urbanisme est souvent me sert de fil conducteur. J’ai donc fait un petit écart en allant à Hossegor dont les atouts naturels sont incontestables. Mais je n’ai pas pu m’empêcher de chercher les réalisations architecturales marquantes. Et il y a quelques beaux spécimens datant des années 30 qui cultivent un genre local bien reconnaissable, dans l’esprit néo-landais, néo-basque.

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A lire

Le Moment viennois

Rien de tel que de lire Le Moment viennois de Pascal Morand pour se plonger dans l’ambiance fin de siècle, période si riche dans l’histoire de l’empire austro-hongrois.

Vienne 1900, une époque et un lieu. Ce foyer culturel si riche a été agité par des personnalités hors du commun, psychanalyste comme Freud, musicien comme Mahler ou écrivain comme Zweig mais aussi artistes qui ont marqué le mouvement de la Sécession viennoise et ont laissé leur empreinte. Paul Morand, l’auteur de l’ouvrage Le Moment Viennois, se penche sur le parcours de six créateurs qui ont su transcender les courants de pensée et ont fait émerger, grâce à leur créativité, une approche de la modernité. Il présente les parcours de Gustave Klimt, Otto Wagner, Joseph Hoffmann, Adolf Loos, Emilie Flöge et Arnold Schönberg, mettant en avant la grande diversité qui a présidé à leurs destinées et était l’une des composantes de l’empire austro-hongrois. Une synthèse riche.

Le Moment Viennois, chroniques de la modernité à l’époque de la Sécession viennoise, Pascal Morand, Editions. Eyrolles.

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Découvertes urbaines

Pise et Sienne, deux valeurs sûres en Toscane

Pise et Sienne, deux villes très peu éloignées mais qui ont chacune des atouts différents dans cette Toscane si riche qui attire amateurs d’art et d’histoire.

En Toscane, Florence polarise l’attention et attire une forte concentration de touristes qui s’agglutinent en files compactes devant ses grands musées. Deux autres villes méritent d’être incluses dans le circuit : Pise et Sienne. Elles ont malgré tout une belle notoriété et sont très fréquentées. Paradoxalement, ce ne sont pas les monuments les plus emblématiques de ces deux villes qui m’ont le plus séduite.

quais de pise arno

Les quais de Pise le long de l’Arno.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Escales urbaines

Voyages culturels avec Peter Trowles

Voyager c’est pour moi s’imprégner de la culture de la ville ou du pays que l’on découvre, tenter de connaître un pan de son histoire, essayer de comprendre les habitudes locales, prendre les chemins de traverse, loin du tourisme de masse. Peter Trowles s’inscrit dans cet état d’esprit.

Peter Trowles

Peter Trowles.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

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Découvertes urbaines, Non Classé

L’Atlas Art nouveau à la disposition des amoureux de ce style

Tout amateur d’Art nouveau rêve de découvrir les villes où ce style s’est épanoui. Deux passionnés d’Art nouveau et grands voyageurs par ailleurs ont établi un atlas des bâtiments caractéristiques de ce courant architectural. Une source d’inspiration pour ceux qui veulent se documenter que ce soit pour le plaisir ou la recherche ou pour préparer un périple sur le thème de l’Art nouveau.

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