Le Grande Hotel de Paris n’est pas l’hôtel le plus étoilé de Porto mais son nom et sa description m’avaient donné envie d’aller plus loin et de le tester. Pour un séjour assez court, je ne risquais pas grand-chose, d’autant plus qu’il semblait assez central.
Boiseries et moulures à la réception du Grande Hotel de Paris à Porto.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Au pays des azulejos, les graffitis cohabitent avec ces magnifiques fresques en céramique. Petite revue de mes graffitis préférés à Porto.
Graffitis à Porto.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Porto, avec l’enfilade majestueuse de ses ponts sur le Douro et la façade des quais de la Ribeira, peut faire illusion quand on ne fait qu’y passer. Malheureusement, Porto « invicta », autrement dit jamais vaincue par les ennemis qui ont voulu s’en emparer est une ville brisée par la crise. Au cœur même de son centre historique et d’affaires, Porto offre un spectacle d’abandon navrant. Le patrimoine de Porto est totalement à la dérive.
Avenue dos Aliados à Porto, un immeuble qui fut majestueux.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Célèbre pour les vins qui ont pris son nom, Porto qui se targue d’être une ville plus ancienne que Lisbonne, la capitale du Portugal, a quelques difficultés à redorer son blason en période de crise avec une multitude d’immeubles criant à l’abandon. Malgré, ces atteintes au patrimoine qui donnent à certaines rues un air de désolation, Porto reste une ville attachante. Je conserverai de mon séjour le souvenir du cri permanent des mouettes et des cloches des églises égrainant régulièrement leurs coups pour marquer les heures.
Les quais de Porto, côté Ribeira.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
City Breaks AAA+ 