Au milieu de la Slovénie, tout petit pays de l’ancienne Yougoslavie, Ljubljana est une ville dont le charme opère au premier regard.

Ljubljana, son château, son triple pont et ses magnifiques immeubles, un ensemble plein de poésie.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Ljubljana, un nom aux consonances un peu compliquées pour une Française, mais qui déjà donne un petit air exotique à cette capitale d’Europe centrale. Encastrée entre l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie, la Slovénie se trouve à la croisée de nombreux chemins. Ljubljana, ville à l’histoire agitée, comme beaucoup d’autres cités de cette zone, a su préserver son patrimoine et arbore un air pimpant.

Toujours un bel équilibre entre la nature foisonnante qui borde la Ljubljanica et la rigueur de ses ponts.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Son organisation facilite sa découverte puisque le centre ancien est parcouru par la Ljubljanica, un ravissant petit fleuve enjambé par de nombreux ponts.

A Ljubljana, la Ljubljanica et le château sont toujours omniprésents.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Et qu’on se trouve sur la rive droite ou la rive gauche de la Ljubljanica, petites rues ou esplanades perpendiculaires aux axes plus importants, ramènent toujours vers le fleuve qu’on ne perd pas de vue.

Une esplanade avec ses terrasses qui prend sur Wolfova Ulica à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Et sur la colline, se dresse la silhouette du château. Un cadre, de conte de fées.
Toute la ville ancienne est piétonne mais attention, les cyclistes pullulent et ont un comportement particulièrement dangereux et irresponsable. Sur la grande artère Slovenska Cesta qui longe le centre historique et où circulent les voitures, des pistes piétonnes sont aménagées sur les vastes trottoirs. Ce qui n’empêche pas les cyclistes de circuler sur tout le trottoir à des vitesses folles. Prudence, donc.
Ljubljana, ville de légende
Places de toutes tailles, immeubles baroques, constructions Art nouveau, églises richement décorées, château mélangeant gaiement les époques, Ljubljana affiche d’emblée une histoire ancienne.
Mais elle revendique un passé ancré dans la nuit des temps.
Selon la légende, elle aurait été fondée par Jason alors qu’il fuyait après s’être emparé de la Toison d’or, naviguant sur la mer Noire, le Danube, la Slava et la Ljubljanica. Obligé de démonter son bateau pour le faire voyager jusqu’à la mer Adriatique et rejoindre la Grèce, il rencontra dans les marais, un monstre dont il vint à bout.

Symboles de Ljubljana, les dragons restent une attraction incontournable.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
C’était le dragon qui est devenu l’emblème de la ville et qu’on retrouve sur les armoiries de la ville et qui est représenté sous différentes formes –en céramique, sur des tee-shirts, en dentelle, et sur de nombreux objets- pour le plus grand plaisir des touristes à la recherche de souvenirs à ramener à la maison.
Les incontournables de Ljublajna
On rencontre aussi ce dragon sur le magnifique pont aux Dragons créé en 1901 par Jurij Zaninovich. Autre pont qui attire les foules, le fameux triple pont qui relie la Vieille Ville au quartier XIX ème, en débouchant sur la place Presernov, le lieu par excellence où on se retrouve, où on se croise à Ljubljana.

De profil, les rambardes du triple pont de Ljubljana semblent se superposer.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Ce pont qui existe depuis 1842 était devenu insuffisant. Il a été remanié par le fameux architecte Joze Plecnik en 1932 qui a eu l’idée de rajouter une travée de part et d’autre, créant cet ensemble très original.

Sur Mestni Trg, les constructions forment en ensemble harmonieux.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Une fontaine de la Veille Ville de Ljubljana accueillante pour se reposer.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Pour s’imprégner de l’atmosphère de la Vieille Ville, il suffit de flâner le long de Poljanska cesta qui se transforme en Vodnikov trg, Stari Trg et Levstikov trg.
La cathédrale Saint-Nicolas somptueusement baroque est fermée par des
portes en bronze dont l’une de 1996 représente les évêques de Ljubljana.

Porte en relief représentant les évêques de la cathédrale Saint-Nicolas à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
La Fontaine des trois rivières de Carniole ou Fontaine de Robba jalonne le parcours.
Plus loin, se dresse l’Hôtel de ville du XV ème avec sa cour intérieure intimiste.
En face, presque invisible dans la minuscule ruelle, Kljucavnicarska ulica, j’ai trouvé par hasard une œuvre singulière de Jakov Brdar, une petite fontaine qu’on déclenche en appuyant sur la main qui surmonte la borne et dont l’eau serpente entre 700 petits visages en bronze qui forment la rigole. A noter que l’eau est extrêmement pure en Slovénie et qu’on peut la boire partout sans aucun risque.
Le titre de capitale verte européenne 2016 a d’ailleurs été décerné à Ljubljana. Sur l’autre rive, de la Ljubljanica, face au triple pont, place Preseren, l’église Franciscaine de l’Annonciation à Marie à la façade ocre orangé, baroque elle aussi, mérite d’être visitée.

L’église franciscaine Sainte-Marie de l’Annonciation à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
En suivant, Wolfova Ulica qui en part, j’ai pu voir le bâtiment de 1891 l’Academia Philharmonicorum que l’on doit à l’architecte Adolf Wagner. La Philharmonie slovène, fondée en 1701, et dont Gustav Malher fut le chef d’orchestre de 1881 à 1882.
Et bien sûr, il y a le château médiéval dont les parties les plus anciennes sont du XII ème siècle. Dans un élan de paresse, j’ai préféré utiliser le funiculaire qui m’y a amenée en quelques secondes.
Il a été mis en service en 2006. Poutres en fer, béton et rochers accueillent le visiteur avant de pénétrer dans l’enceinte ancienne.
Outre, le musée d’histoire, on peut y visiter un très amusant musée des marionnettes. Le point de vue sur la ville est incomparable.

Vue du centre de Ljubljana depuis le château avec, au centre en rose, l’église Franciscaine de l’Annonciation à Marie.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut

Depuis le château, on aperçoit l’immeuble carré de la bibliothèque construite par Plecnik à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Ljubljana, une architecture de belle facture
Les bâtiments baroques font partie du paysage de Ljubljana mais d’autres styles ont fleuri au fil des siècles.
L’Art nouveau y est bien représenté avec des interprétations diverses : tendance arabesques et guirlandes de fleurs ou jouant avec les codes plus rigoureux de la Sécession viennoise. Le coup d’envoi de l’Art nouveau a été lancé à Lubljana en 1901 avec le pont aux dragons de Jurija Zaninovica.
La plus forte concentration de bâtiments Art nouveau se trouve principalement le long de Miklosiceva Cesta et autour du parc Miklosicev mais on peut faire des découvertes Maks Fabiani et Ciril Metod Koch sont parmi les architectes les plus réputés de la Slovénie.

Deux exemples de bâtiments Art nouveau ou Sécession à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le premier a été élève d’Otto Wagner à Vienne tout comme Joze Plecnik dont le style si particulier et se différencie nettement de l’Art nouveau.

Ancienne banque des prêts agricoles, autre exemple très différent d’Art nouveau à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Il a construit aussi bien en Slovénie, qu’en Autriche ou en République Tchèque.
D’autres courants ont suivi avec par exemple, le « Gratte-ciel » en 1933 et des constructions de type officiel plus massives
. Des variations que je détaille dans l’article que je consacre à l’architecture à Ljubljana.
Autour de Ljubljana
La Slovénie ayant une surface réduite et Ljubljana se trouvant au centre du territoire, on peut rayonner un peu partout autour de la capitale. C’est d’autant plus intéressant que ce petit pays a des paysages très variés.
J’ai opté pour Bled et son lac de montagne. Dans un écrin de verdure, ce ravissant lac a une minuscule île qui se remarque d’autant mieux qu’elle accueille une église.
On la voit de partout mais encore mieux depuis le château qui surplombe le lac depuis son piton escarpé.
La région de Bled est très touristique et les places de parking sont rares et chères à tous points de vue : 10 euros quel que soit le temps qu’on reste.
La Slovénie a aussi des débouchés sur le golfe Trieste mais je n’ai pas eu le temps de visiter l’une de ses stations balnéaires.
Mon shopping à Ljubljana
Boutique de souvenirs par excellence, Rustika, tout près du triple pont sur Stritarjeva ulica, propose des objets fabriqués par des artisans locaux.
Un beau choix.
Irma Voncina expose des dentelles faites main en Slovénie, délicates et arachnéennes.
J’ai été étonnée par le travail minutieux et inattendu des bijoux broderies, bracelets, colliers ou boucles d’oreille.
Et il y a le marché en plein air sur Vodnikov ter pour voir les fruits et légumes produits localement.

Sur la place, le marché ouvert regorge de beaux produits magnifiquement présentés.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Les créateurs à Ljubljana
La Slovénie est un pays où les traditions et le savoir-faire ont été préservés. Un contexte qui favorise l’émergence d’artistes.
Les porcelaines Catbriyur se cachent derrière une vitrine envahie par un rideau de fleur.

Un rideau de fleurs borde la vitrine de Catbriyur à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
La créatrice, Katja Bricman, a installé son four au fond de la boutique boudoir. Elle aime enrichir ses porcelaines blanches de volutes en prises ou en décor et les réchauffent d’une touche d’or.
Si ces objets ont l’air fragile, ils sont assez résistants. Katja Bricman en fait la démonstration en tapant une délicate tasse contre une étagère en bois.
Marjeta Grosels crée des sacs depuis… 50 ans. Difficile d’imaginer une telle longévité quand on rencontre cette femme fine, élégante, souriante et particulièrement affable et modeste. Son père avait une usine de sacs et de bagages nationalisée par les communistes quand ils prirent le pouvoir dans l’ancienne Yougoslavie. Toute jeune fille, à l’époque, Marjeta Grosels avait envie de sortir de cette grisaille ambiante et a créé sa petite affaire.
Ne vendant que ce qu’elle produisait, elle n’a pas été importunée par le régime. Et elle a continué à créer dans la boutique où elle s’était installée dès le départ. Actuellement, elle a quatre employés qui travaillent dans l’arrière-boutique. Tous ses sacs sont faits exclusivement à la main et il ne sort jamais deux pièces identiques de chez elle. Elle choisit les plus beaux cuirs pour assouvir sa passion. Le plaisir est double car ces peaux dont certaines sont subtilement métallisées sont très douces au toucher. Quel plaisir ! Marjeta Grosels a reçu quantité de récompenses pour ses créations, ce qu’elle apprécie sans se laisser griser. Ses créations sont vendues dans sa boutique de Ljubljana et nulle part ailleurs.

Marjeta Grosels imagine ces sacs élégants qui séduisent une clientèle aussi bien locale qu’étrangère.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Ses clientes peuvent venir de New York pour faire leurs achats et avoir le sac original qu’elles seules porteront. Marjeta Grosels s’attache en outre à les conseiller. Dans son « laboratoire », elle dessine, retouche son premier jet. Les 50 ans d’expérience et de création ne lui pèsent pas. Elle a seulement acquis une maîtrise qui lui donne encore plus de liberté. « J’ai encore plus d’idées, je deviens plus extravagantes, je n’ai pas de limite ». Elle vend ses magnifiques sacs entre 300 et 700 euros en moyenne pour qu’ils restent accessibles aux Slovènes. Sa succession n’est pas à l’ordre du jour mais aucun de ses trois fils ne prendra la relève, ils ont pris une orientation professionnelle totalement différente. Peut-être sa petit-fille…
Christoph Steidl-Porenta est un artiste singulier au parcours atypique.

Enseigne de l’atelier de Christoph Steidl-Porenta à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Cet Allemand qui vivait à Munich découvre les bijoux de Lalique à l’occasion d’une exposition organisée dans cette ville. Il en revient bouleversé et décide qu’il veut se lancer dans cette voie. Il passe sept ans à se former dans un monastère aux techniques à l’ancienne du travail de l’or, de l’argent.
Ayant épousé une Slovène, il décide de s’installer à Ljubljana. Son projet se concrétise au moment où la Slovénie est en pleine guerre d’indépendance en 1991. Cela n’arrive pas à le dissuader. Il équipe son atelier petit à petit. Et il crée. Ses bijoux sont très inspirés. Chacun raconte une histoire et l’imaginaire de Christoph Steidl-Porenta est riche. Une idée, un événement et le créateur se lance dans une ronde de chauves-souris entourant la lune ou un collier mariant des poulpes aux yeux en rubis, des perles baroques et des aigues-marines.
Pierres gravées, émaux délicats viennent souligner le travail très précis du métal. Christoph Steidl-Porenta n’a pas de pierre préférée. Il les choisit en fonction de ses envies du moment pour magnifier son projet. Et la rencontre est toujours magique.
Mes restaurants à Ljubljana
J’avais lu sur les guides qu’à Ljubljana pour le déjeuner, il fallait demander le Kosilo, le menu du jour, toujours très abordable même dans des établissements haut de gamme.
Le premier jour nous avons testé le Valvasor, bel établissement au décor soigné et contemporain rehaussé par de grands vases aux magnifiques fleurs. Effectivement, le kosilo –soupe de potiron, salade, poulet au curry et dessert- aux plats raffinés ne coûtait que 10,90 euros.
Nous nous sommes arrêtés au Mediterraneo. Mon mari a pris le « gros » kosilo à 8,40 euros –soupe, salade, spaghetti à la bolognaise, dessert- et j’ai opté pour la formule à 6,50 euros sans soupe mais toujours avec salade et dessert et un goulash en plat principal. Le goulash était délicieux mais la ration était prévue pour alimenter un bûcheron travaillant en plein hiver.
Voulant faire plus sobre le soir, avec des grandes parts de pizza bien garnies à 2 euros chez Delikatesea Ljubljanski Dvor, 1 Dvorni trg. Parfaites après les agapes du midi.
Le restaurant du château de Bled ne nous a pas franchement emballés. On paie le cadre. Nous avions commandé des saucisses à 9 euros la portion. Comme elles n’étaient pas servies avec un accompagnement, nous avons demandé des légumes, facturés 5 euros la portion. Cher par rapport aux prix pratiqués localement.
Cacao est le rendez-vous des gourmands, 3 Petkovskovo nabrezje. J’en avais entendu le plus grand bien, la réputation de ce glacier n’est pas usurpé. A deux pas du triple pont, il dispose de salles intérieures et de terrasses sur la rue ou sur la Ljubljanica. Tout est plein. Ses glaces sont sublimes. Le garçon m’avait conseillé la Taormina et j’y suis restée. La part qui correspond à une double boule est à 1,60 euros. Il existe des préparations plus compliquées et sans doute délicieuses mais j’ai essayé de rester raisonnable.

La terrasse du célèbre Cacao au bord de la Ljubljanica à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mon hôtel à Ljubljana
Le Grand Hôtel Union était un choix indiscutable pour moi. Car c’est l’un des fleurons Art nouveau de Ljubljana. Cet immeuble d’angle dont la façade fait 100 mètres a été imaginé par Josep Vancas et inauguré en 1905. Les festivités avaient alors duré sept jours. Il est aussi très bien placé à deux pas de la Presternov trg et du triple pont ainsi qu’à à l’entrée de Miklociseva cesta qui est jalonnée de bâtiments Art nouveau.
La réception et les halls ont conservé le charme d’autrefois, les chambres ont été réaménagées récemment et sont confortables.
La nôtre était équipée d’un presse-pantalons mais j’aurais préféré disposer d’une bouilloire ou d’une cafetière. Nous avions un récipient isotherme pour les glaçons, malheureusement la machine à glace située au troisième étage avait disparu. Les produits d’accueil sont réduits au strict nécessaire.

Porte donnant sur un salon du Grand Hôtel Union à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le wifi fonctionne parfaitement. La salle du petit-déjeuner est spacieuse et élégante dans un esprit contemporain, sobre.
Bon choix de produits avec, par exemple, du lait chaud et du lait froid à différents pourcentages de gras, du lait d’amende et du lait de soja. Dommage qu’il n’y ait pas de journaux mis à disposition des clients.

Vitrail fleuri de la vinothèque du Grand Hôtel Union de Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
L’hôtel est pourvu d’un parking payant, heureusement car tout le centre de Ljubljana est piéton. Gros problème bien que j’aie envoyé deux fois un mail pour me renseigner sur le parking, personne ne m’a expliqué que l’hôtel se trouvait juste à l’entrée de la zone piétonne.

Luminaire au bas d’un escalier du Grand Hôtel Union à Ljubljana.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Guidée par le GPS, je me suis retrouvée face aux bornes, ne pouvant accéder à l’accueil de l’hôtel, derrière les bornes.
Il a fallu que mon mari aille leur demander comment procéder pour le parking pendant que j’attendais au milieu de la rue. Dommage qu’il n’y ait pas de service de voiturier ou du personnel dédié à l’orientation.
A savoir
La Slovénie est bien pourvue en autoroutes. Pour les emprunter, il faut avoir une vignette collée sur le pare-brise pour passer les péages sans s’arrêter. On peut acheter ces vignettes (15 euros la semaine) avant la frontière dans les différents pays qui entourent la Slovénie sur les aires d’autoroute, dans les stations services. Une carte est disponible pour repérer ces points de vente.
Ljubljana propose aux touristes une heure de connexion internet par jour. L’accès permanent est offert à ceux qui ont le Pass touristique Ljubljana.
Comment se rendre à Ljubljana
Depuis Bordeaux, j’ai opté pour un circuit qui a priori m’a semblé le plus simple. J’ai pris un vol Bordeaux-Venise opéré par Volotea. La compagnie proposant des liaisons fréquentes entre ces deux villes, la solution s’est avérée souple et pratique. Venise est l’un des points d’accès privilégié pour se rendre à Ljubljana, il existe des cars qui font des rotations entre l’aéroport de Venise et la capitale slovène. Pour ma part, j’ai opté pour une location de voiture que j’avais réservée chez Hertz. J’ai d’ailleurs été un peu surprise par le comportement des employés de Hertz à l’aéroport de Venise. Lorsque nous sommes arrivés tout était prêt, nous avons signé les papiers. On nous a alors tendu une clef en nous disant « La voiture est là-bas ». Aucune explication.