Berlin a un vécu très riche. Si la ville a beaucoup souffert, elle a su se relever. Elle n’a plus la même apparence qu’avant la Deuxième Guerre mondiale et elle continue à se reconstruire. Elle marie architecture contemporaine et traditions. Un rapprochement qui fait vibrer Berlin.
J’étais venue à Berlin, il y a deux ou trois ans. Résidant à l’Adlon, j’avais fait une visite classique de la porte de Brandebourg à l’Alexander Platz en passant par ses musées, les Hackesche Höfe, la nouvelle synagogue, le grand axe du Kurfürstendamm ou Checkpoint Charlie.
Profitant de l’ouverture de la ligne directe Bordeaux-Berlin par easyJet, j’ai revu Berlin. Cette fois, je suis repassée par certains lieux que je connaissais, comme l’avenue Unter den Linden où les Hackesche Höfe qui me plaisent tant mais j’ai aussi découvert d’autres aspects de la ville, par petites touches, avec un éclairage sur certains points historiques, sur les pratiques des Berlinois, sur la reconquête des quartiers bombardés ou sur des bâtiments encore en devenir. Je n’ai pas pu rater cette fois non plus, les gros tuyaux bleus qui se contorsionnent dans toute la ville comme de grosses sculptures urbaines et qui servent à évacuer l’eau du sous-sol car Berlin est construit sur du sable avec une nappe d’eau à 5 mètres qu’il faut évacuer quand on construit.
Berlin reste encore une place de référence pour l’art contemporain avec deux temps forts annuels : Berlin Gallery Weekend, le dernier week-end entre avril et mai, et Berlin Art Week, en septembre. Mais la conjoncture, la forte augmentation de la TVA sur l’art contemporain et la progression des loyers ne favorisent pas les nouvelles vocations. Les start up ont désormais pris le relais. Entraîné dans un mouvement continu, cette ville qui est aussi une région est trop étendue et trop diverse pour essayer d’en faire le portrait, j’ai préféré faire une sélection arbitraire et très subjective des ambiances et des lieux qui m’ont plu, qui m’ont séduite, qui m’ont amusée, qui m’ont émue.
Berlin, le renouveau de la Potsdamer Platz
Avant la Deuxième Guerre mondiale, la Potsdamer Platz était un endroit très vivant, un des grands carrefours actifs de Berlin. Restaurants, hôtels et nightclubs étaient nombreux. Mais labourée par les bombes, coupée par le Mur, elle était devenue une zone de désolation.
Dans les années 1990, ces 65 000 mètres carrés ont été confiés à des grands architectes de renommée internationale qui l’ont redessinée pour en faire à nouveau un lieu emblématique de Berlin accueillant à nouveau bureaux, logements, magasins et grands événements comme le Festival du film de Berlin.

Dans l’ensemble de la Potsdamer Platz un casino dont l’accueil est tenu par l’ours de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Ces architectes ont réussi à afficher leur originalité et leur différence tout en créant un ensemble harmonieux. Ces immeubles qui ont près de vingt ans n’ont pas pris une seule ride.

Façade en terre cuite et calepinage précis sur la Potsdamer Platz à Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Conception et matériaux n’ont pas subi les outrages du temps alors que, ailleurs dans certains pays et dans certaines villes, les constructions sont démodées avant d’être terminées et se délabrent à grande vitesse.
Ici, la beauté de ces bâtiments semble immuable. Hans Kollhoff, Renzo Piano, Richard Rogers, Lauber + Wöhr, Jose Rafael Moneo, Arata Isozaki & Associates et Haus Huth ont réussi le pari difficile de redonner à la Potsdamer place toute sa superbe.
Dès le départ, le principe de recueillir l’eau pluviale des toits a été acquis pour l’utiliser, après filtration, à l’alimentation des bassins et des fontaines du quartier.

Façade en terre cuite et calepinage précis sur la Potsdamer Platz à Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
La circulation de transit est souterraine, ce qui permet de se promener dans le secteur dans le calme.
Enfin, des sculptures ont été sollicités pour parsemer l’espace de leurs œuvres : Frank Stella, Mark di Suvero, Auke de Vries, Jean Tinguely, François Morellet, Nam June Palk, Robert Rauschenberg et Keith Haring dont j’apprécie tout particulièrement « Les boxers », symbolisant l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest.

Les « Boxeurs », l’une des oeuvres qui parsèment l’ensemble de la Potsdamer Platz. Ils symbolisent l’est et l’ouest avant la réunification.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Clin d’œil à l’histoire de la place, dans le grand ensemble du Centre Sony dont la construction a commencé en 1996, a intégré contre l’une de ses façades les murs néo-rococo de la salle de petit-déjeuner de l’ancien Grand Hôtel Esplanade.

En réponse à la verrière en hauteur, la fontaine s’enfonce dans le sol du Centre Sony de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Ces panneaux sont protégés par des parements en verre.

En réponse à la verrière en hauteur, la fontaine s’enfonce dans le sol du Centre Sony de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le Grand Hôtel Esplanade était l’un des établissements phare de Berlin où descendaient Charlie Chaplin ou Greta Garbo.

Des vestiges du Grand Hôtel Esplanade ont été conservés au sein du Centre Sony.
Photos City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Berlin et la modernité
Berlin a encore de grands espace à reconquérir et continue à avancer dans ce sens. Ainsi, la cinquième ligne de métro est en construction et bouleverse un peu le paysage de l’avenue Unter den Linden, à proximité de la Porte de Brandebourg. Mais ce n’est que temporaire. A l’autre extrémité de cette avenue le musée Deutsches Historisches (de l’histoire de l’Allemagne) s’est vu adjoindre à son bâtiment d’origine de style baroque, une extension conçue par l’architecte Pei et achevée en 2003 qui se termine par une volute en verre s’enroulant sur elle-même.
Un immense bâtiment qui fut autrefois un grand magasin avec cinéma et boîtes de nuit, non loin de la Nouvelle Synagogue, va faire l’objet d’un grand projet de rénovation maintenant que les squaters l’ont libéré.

Ce grand ensemble de Berlin, près de la Nouvelle Synagogue, attend l’heure de la rénovation qui ne saurait tarder.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Un gros pâté de maisons, toujours dans le secteur, vient d’être racheté par un magnat de l’agroalimentaire qui va totalement le remodeler. Derrière, on aperçoit un bâtiment à la façade recherchée et ondulante qui clame sa modernité.

Découpes en hublots dans le revêtement de cet immeuble contemporain de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Et les anciennes écuries de la Poste en briques décorées qui hébergeaient 240 chevaux à l’époque où il n’y avait pas de voitures sont aussi en cours de réhabilitation.
L’Île aux musées de Berlin qui concentre un nombre important d’institutions culturelles est en train de se doter aussi d’un bâtiment contemporain à l’emplacement des anciennes douanes.
Le projet de David Chipperfield Architects devrait être achevé en 2018. Il s’appelle la Gallerie James Simon en hommage à James Simon (1851-1932), chef d’entreprise berlinois et mécène qui offrit notamment le buste de Néfertiti au Musée Egyptien de Berlin. Ce vaste bâtiment construit sur 1200 pieux en acier de 50 mètres de longueur servira d’entrée à l’ensemble des musées de l’île qui seront reliés entre eux par voie souterraine. Il accueillera aussi un auditorium et des salles de séminaire.
Berlin, la culture des arrière-cours
J’ai déjà consacré un article aux Hackesche Höfe, cet ensemble de bâtiments Art nouveau de 1906, dessinés par August Endell où cohabitent théâtre, cinémas, logements et commerces.

Bel ensemble de la première cour des Hasckesche Höfe de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Autre façade carrelée dans un style totalement différent aux Hackesche Höfe.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mais dans ce quartier de Scheunenviertel, tout à côté de la Nouvelle Synagogue, d’autres ensembles de ce types avec arrière-cours qui s’imbriquent, comme les Heckmann Höfe.
Certains de ces ensembles sont retraités de façon très contemporaine.

Une arrière-cours de Berlin revue et corrigée avec du mobilier confortable pour se détendre.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
D’autres sont plus pittoresques. Ils n’ont pas subi de grands travaux et les usagers semblent se les être approprié.

L’imagination au pouvoir pour le décor pittoresque de cette arrière-cour berlinoise.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Graffitis, sculptures, décors imaginatifs faits à partir de rien, l’ambiance est bon enfant. Beaucoup de cafés et de galeries d’art sont installés là et attirent une population jeune.
Ce quartier avait une population juive importante, c’est pour cela que le Centre Anne Frank a été implanté là.

A proximité du Centre Anne Frank de Berlin, un artiste retouche le portrait de l’adolescente.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
On y trouve aussi le Musée Otto Weidt dans ses anciens ateliers. Il avait une petite entreprise de brosses et de balais. Il employait des juifs aveugles et sourds. En tant que fournisseur de la Wehrmacht, et sous prétexte qu’il avait absolument besoin de conserver son personnel, il pouvait protéger ceux qui travaillaient pour lui en leur évitant la déportation.
Berlin et l’histoire
Toujours dans ce quartier, un autre bâtiment reste fortement marqué par l’histoire récente. C’est l’Ecole des jeunes filles juives.

Le jardin de l’ancienne Ecole de jeunes filles juives de Berlin est transformé en restaurant.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
L’institution avait été créée en 1835. Elle s’installa dans ces nouveaux locaux créés en 1930, 11 Auguststrasse, par l’architecte Alexander Beer (1873-1944) dans le style de la Nouvelle objectivité. Avec ses 14 classes, son hall de sport et jardin terrasse, c’était l’une des écoles les plus modernes de Berlin. Comme, en 1933, il fut interdit aux enfants juifs de fréquenter les établissements publics, les effectifs de cette école passèrent de 400 à 1000. En 1938, de nombreuses familles juives furent déportées, l’école se vida avant d’être fermée en 1942. Située dans le secteur soviétique, elle rouvrit de 1950 à 1996. En 2009, elle fut restituée à la communauté juive. Elle est maintenant devenue un lieu dédié aux arts, à l’histoire et à la gastronomie.
Eprouvant, le Mémorial aux victimes de l’Holocauste créé par Peter Eisenman tout près de la Porte de Brandebourg.
2 711 blocs de béton représentant des stèles de hauteurs différentes créent des perspectives différentes en fonction de l’endroit où on se tient. Car d’étroites allées ont été ménagées pour qu’on puisse circuler au sein de ce vaste ensemble.

Dans la coupole transparente du Bundestag, on aperçoit les visiteurs.
Photos City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Témoin de l’histoire, les restes du Mur ou de son tracé sont toujours bien présents dans cette ville.
En cheminant depuis la Potsdamer Platz, on passe devant l’ancien Musée des Arts appliqués orné de mosaïques et de céramiques, affecté désormais à l’architecture et qui a été construit par le grand-père de Martin Gropius.

L’ancien musée des Arts appliqués de Berlin, le Berlin Martin Gropius Bau.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Face aux vestiges du Mur, le centre Topographie des Terrors avec son centre de documentation été aménagé à l’emplacement du quartier général de la Gestapo, des SS et de la sécurité du IIIème Reich.
Si les anciens bâtiments ont été détruits, restent les cellules de tortures.
Tout, près le Checkpoint Charlie prend des allures de grande foire avec les touristes qui s’y agglutinent, les boutiques de souvenirs et des modèles de Traban bariolés.

Toujours attractif pour les touristes, le Checkpoint Charlie à Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Près du Checkpoint Charlie, l’ours et la saucisse au curry, deux symboles de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.

Entre les vestiges du Mur et le Checkpoint Charlie, les Trabant, symbole de Berlin est.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Bordant le Kurfürstendamn, la Kaiser-Whilhelm-Gedächtnis-Kirche est restée telle que les bombardements l’ont laissée avec son bâtiment éventré, son clocher décapité.

L’église Kaiser-Wilhelm-Gedächtnis de Berlin éprouvée par les bombardements.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
C’est ce qu’on pourrait croire. En fait les décombres avait été rasés en 1956 pour qu’on puisse construire une nouvelle église avec son clocher à côté.

Les belles mosaïques fissurées de la Kaiser-Wilhelm-Gedächtnis-Kirche de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
En réponse aux protestations de la population, les ruines ont été réintégrées entre les deux bâtiments conçus par Egon Eiermann et réalisés entre 1959 et 1961. De l’extérieur la nef en béton octogonale est lourde et sombre. Le contraste est d’autant plus fort quand on y pénètre. Ses parois constituées à mi-hauteur jusqu’au plafond de petits vitraux enserrés dans des structures en béton laissent filtrer une lumière baignée d’un bleu profond dans laquelle se détache un Christ doré.

Un fond bleu d’une grande intensité pour la nouvelle église construite à côté de la Kaiser-Wilhelm-Gedächtnis-Kirche à Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
L’ambiance est magique. Si on regarde avec plus d’attention les pavés de verre, on perçoit que sur la dominante bleue se détachent des touches de vert, de rouge, de violet ou d’or qui font vibrer l’ensemble.
En référence à l’histoire plus ancienne, le Sophiensaele qui est désormais une scène du théâtre indépendant allemande renvoie à Rosa Luxemburg.

L’ancien immeuble des artisans de Berlin où Rosa Luxemburg intervenait.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Car les bâtiments qui l’abritent, 18 Sophienstrasse, ont été bâtis entre 1904 et 1905 par Joseph Fraenkel et Theodor Kampfmeyer pour l’association des artisans, comme le rappelle sa façade. Dans les années 1910 à 1920, c’est là que se tenaient les réunions des ouvriers de Berlin au cours desquelles intervenait notamment Rosa Luxemburg.
Spectacle à Berlin
Berlin et la tradition des cabarets, c’est toujours d’actualité au Palast.
Je n’aurais peut-être pas eu spontanément l’idée d’aller au Friedrichstadt Palast mais j’ai profité de l’occasion quand, en plus, on m’a proposé de visiter les coulisses de l’établissement.
Salles d’entraînement des danseurs avec miroirs et barres, qui m’ont rappelé mes jeunes années, ateliers de costumes, salon de coiffure avec une multitude de perruques, j’ai tout vu.
J’ai pu observer certains mécanismes de la scène, un immense bassin qui n’était pas en service pour le spectacle et je suis même montée sur scène, une scène de près de 3 000 m² !
Et j’ai ensuite attendu que le spectacle commence. Un spectacle qui se situe dans la tradition du cabaret berlinois mais à très grande échelle.
Et je ne me suis pas ennuyée une seconde en assistant à cette succession de scènes s’enchaînant à grande vitesse. Pas de temps, du rythme, de la couleur, de la lumière, des effets de scène avec des personnes qui apparaissent et disparaissent, des décors qui se volatilisent, d’autres qui surgissent. Et une troupe de soixante danseurs au top de leur forme. Extra-terrestres, Néfertiti et Marlène, chanteurs arrivant sur scène en planant au-dessus du public, Berlin bouillonne. Pas étonnant que les spectacle fasse un tel effet avec un budget de plus de 10 millions d’euros. Thierry Muggler avait été sollicité pour les costumes et la mise en scène.
Lancé en octobre 2014, le show faisait encore salle comble en juin 2016 quand je suis passée à Berlin. Il s’arrêtera à la mi juillet. Le 6 octobre 2016, The One qui prendra le relais. Cette fois, le Palast a fait appel à Jean-Paul Gaultier pour les costumes. Et comme j’étais passée par les coulisses, en partant j’ai pu admirer la façade du Palast rehaussée par des panneaux de vitraux multicolores qui brillent la nuit.
Shopping à Berlin
KaDeWe pour Kaufhaus des Westens est le grand magasin de luxe par excellence et ce depuis 1907. Les marques internationales y sont présentes mais son sixième étage est le rendez-vous des gourmands.

Le KaDeWe, le grand magasin de luxe par excellence de Berlin.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Cette immense épicerie fine propose un choix qui pourrait faire perdre la tête aux plus raisonnables. J’ai aussi beaucoup aimé le rien accessoires pour chien : petits tutus, blousons raffinés, colliers en tous genres, bijoux, gamelles en porcelaine.
LNFA cette boutique occupe un vaste plateau de 900 m² où sont présentées les marques de jeunes designers allemands. On y trouve aussi les par les parfums de Frau Tonis, Berlin in a bottle.
Elle accueille aussi des artistes.Créée en avril 2014, elle fait déjà partie des 10 meilleurs magasins de mode au monde.
OONA cette galerie au cadre très dépouillé expose les créations de joailliers contemporains.
Reisenthel a pensé aux personnes qui se déplacent à bicyclettes et proposent sacs et accessoires adaptés à ce mode de déplacement. Mais pas besoin d’être une adepte du deux roues pour y trouver son bonheur.
Gestalten n’est pas seulement un éditeur de beaux livres. Il possède des boutiques dont l’offre est beaucoup plus large, des sacs en cuir aux objets design en passant par du vinaigre balsamique.
Me Collectors Room Berlin accueille non seulement la collection de Thomas Olbricht dont les œuvres vont de la Renaissance à l’art contemporain mais aussi des collections d’autres personnes et des expositions.
La Fondation Olbricht s’est donné pour mission de sensibiliser les enfants et les adolescents à l’art contemporain. Derrière le café aux magnifiques suspensions en verre de Murano, on découvre d’intéressants accessoires de papeterie notamment dans la boutique du musée.
Et il existe aussi des commerces moins conventionnels.
Mes restaurants à Berlin
Neni jongle avec des influences très variées –arabes, israéliennes, turques, russes, espagnoles, allemandes et autrichiennes- pour servir des plats aux parfums subtils et puissants à la fois.
On peut goûter à quantité de recettes puisque tout est servi dans des plats qu’on fait tourner autour de la table et où chacun de sert. Je garde un souvenir ému des patates douces frites.
Ce restaurant au dixième étage surplombe d’un côté le zoo de Berlin et permet d’embrasser une grande partie de la ville d’un coup d’œil. Au milieu de la salle, une grande serre vitrée a été installée qui isole sans isoler une partie des clients.
De l’autre côté du palier, le Monkey bar affiche une grande fresque noire sur laquelle se détachent des singes qu’on pourrait imaginer sortis du zoo, en bas.
Le Clärchens Ballhaus est lui purement berlinois. C’est une institution qui a vu le jour en 1913. Le héros du roman Berlin Alexanderplatz (1929) va même y prendre un verre.
On y sert une cuisine traditionnelle qu’on peut déguster aux beaux jours dans le jardin. On vient aussi danser au Clärchens Ballhaus : boule à facettes au plafond et lanières brillantes sur les murs.
Mon hôtel à Berlin
Le Mercure Hôtel Berlin City, à côté du Museum d’histoire naturelle, permet de visiter facilement Berlin à pied pour certains quartiers mais aussi en tramway et en métro dont les stations sont très proches. L’établissement est bien tenu, le personnel convivial.
Pas étonnant quand on connaît Philip Ibrahim, le manager plein d’humour et de verve qui présente avec un enthousiasme communicatif le nouveau concept « Relax-Food & You ». Une façon de grignoter de délicieuses petites choses en toute décontraction, façon tapas à l’Allemande.

Un assortiment bien dans l’esprit Relax Food & You au Mercure Hotel Berlin City.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Pour aller à Berlin
EasyJet dessert désormais Berlin depuis Bordeaux, Toulouse, Paris-Orly, Lyon, Nice et Bâle-Mulhouse.
Pour préparer le voyage à Berlin
Le site de l’Office du Tourisme de Berlin qui regorge d’informations est à consulter. La Berlin Welcome Card donne accès à quantité de lieux avec des réductions appréciables.