J’avais entendu dire le plus grand bien de Turkish Airlines. Car la compagnie nationale turque rafle régulièrement des prix décernés par des organismes professionnels pour ces services en tous genres, notamment ses repas.
J’étais donc très impatiente de vérifier ce qu’il en était. J’ai pu me faire mon propre avis sur le vol Bordeaux-Istanbul que j’ai emprunté.Premier bon point, l’accueil du personnel souriant. Dans d’autres compagnies, ce n’est plus le cas.

Cabine d’un avion Turkish Airlines sur la ligne Bordeaux-Istanbul.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mon mari m’ayant renversé un verre d’eau dessus, une hôtesse est arrivée tout de suite à mon secours avec quantité de papier pour éponger mon siège et mon pantalon. L’installation se fait sans encombre dans des sièges confortables et surtout avec un espace qui permet de remuer ses jambes, d’être à l’aise, ce qui, sur un vol de trois heures et demie, est très appréciable et je précise que j’ai voyagé en classe Eco. Autre atout, le programme de divertissement très complet. Au début, j’ai eu quelques difficultés l’écran tactile n’étant pas toujours très sensible mais avec la télécommande, je suis passée à la vitesse supérieure. A l’aller, j’ai pu regarder le Grand Budapest Hôtel et au retour The Judge. J’ai aussi suivi le trajet de l’avion, tout au long de son parcours.

Suivi du trajet sur l’écran du fauteuil chez Turkish Airlines.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Côté films et séries télévisées, les choix sont larges et le voyageur n’est pas limité par les langues puisqu’il existe de nombreuses traductions possibles. Les consignes de sécurité sont aussi relayées sur les écrans.
Par ailleurs, l’hospitalité de Turkish Airlines est à la hauteur de sa réputation. Dès le début du vol, de délicieux loukoums sont distribués.

Loukoum de bienvenue et menu pour choisir ses plats sur le vol Turkish Airlines.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le repas qui est ensuite servi est complet et goûteux avec deux choix possibles d’entrée et de plat principal. Dans le vol retour, nous avons eu : saumon fumé ou salade de haricots, aubergine farcie au bœuf sauce tomate et riz ou poulet aux épices, épinard et riz et en dessert de la panna cotta. Chaque fois, des crackers viennent en complément avec du fromage et du beurre. En plus, d’un gobelet d’eau, une autre boisson est proposée : alcools, vins, bières, jus de fruits ou de légumes, soft drinks. J’ai voulu tester la limonade maison à la menthe, une petite merveille. Malheureusement, je n’ai pas retrouvé l’équivalent pendant mon séjour à Istanbul. Le repas se termine par un thé ou un café.
Entre les divertissements, le repas et le confort, les trois heures et demie passent très rapidement.
A l’arrivée à Istanbul à l’aéroport Atatürk, on ne peut que constater que la force de frappe de Turkish Airlines est massive. Les pistes et les parkings sont envahies par les avions de Turkish Airlines. Ce qui est compréhensible quand on sait que cette compagnie déjà puissante continue à progresser à grande vitesse, profitant de la situation d’Istanbul entre l’Europe et l’Asie. Géographiquement, Istanbul est à la croisée de nombreux chemins et Turkish Airlines en tire magnifiquement son parti, faisant de cette ville un immense hub international.

Depuis la passerelle de débarquement, vue sur les pistes de l’aéroport d’Atatürk.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Tout cela explique qu’avec la présence d’autres compagnies sur l’aéroport Atatürk, le passage en douane génère des files d’attente impressionnantes.

File à la douane de l’aéroport Atatürk d‘Istanbul. Je ne suis pas la seule à avoir choisi cette destination.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Au retour, étant arrivée très en avance, j’ai été un peu ennuyée de ne pas trouver de sièges disponibles dans le hall de l’aéroport Atatürk. Les sièges sont en nombre très restreints et pris d’assaut, il faut aller directement vers la salle d’embarquement. Et, comme je voyageais en classe Eco, je n’ai pas pu profiter du somptueux lounge de Turkish Airways.
Bilan très positif. Je n’hésiterai pas à reprendre un vol de Turkish Airlines pour revenir à Istanbul pour un nouveau reportage en complément de « Istanbul, palais, mosquées, bazars et tulipes » car je suis loin d’avoir vu tout ce que je voulais dans cette ville. Mais je pense aussi y avoir recours pour des voyages plus lointains en raisons des nombreuses correspondances proposées par Turkish Airlines. Par exemple, j’envisage d’aller à Moscou en faisant appel à Turkish Airlines car même si la route n’est peut-être pas la plus courte, les conditions de confort sont optimales. Et si l’attente dépasse quelques heures, Turkish Airlines fait faire une visite guidée en bus d’Istanbul ou propose lorsque la halte est plus longue de loger les voyageurs en hôtels 4 ou 5 étoiles, le tout gratuitement.
Dessertes des villes françaises de Turkish Airlines depuis Istanbul :
6 vols quotidiens à destination de Paris, 2 vols quotidiens à destination de Lyon, 2 vols quotidiens à destination de Nice, 10 vols hebdomadaires à partir du 22 juin à destination de Marseille, 1 vol quotidien à destination de Bordeaux et de Toulouse.