La Grande Poste de Bordeaux avait disparu du paysage bordelais au profit de la « nouvelle » Poste construite dans les années 90 dans le quartier Mériadeck. Elle avait été occupée entre-temps par des bureaux. Elle s’ouvre à nouveau au public sous le nom de la « Grande Poste, espace improbable ».

La Grande Poste de Bordeaux s’ouvre à toutes les expressions artistiques avec sa scène.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Construit dans les années 20, l’immeuble de la Grand Poste, à Bordeaux, va à nouveau vibrer. Maryline Minault qui a racheté ce bâtiment situé tout près de la place Gambetta a décidé de lui insuffler son énergie et son imagination. Après un an de travaux -et pas des plus faciles-, la Grande Poste est désormais ouverte avant d’être inaugurée le 3 décembre. Surmontée par un vaste dôme en pavés de verre, la salle est aussi ceinte, en partie haute, par des grands hublots à pans coupés octogonaux. L’espace est occupé, au rez-de-chaussée, par le bar et le restaurant ainsi que par une scène. On accède à l’étage grâce à deux escaliers qui enserrent la scène. Tout le tour, la galerie dessert des « échoppes ».

Le bar et la salle de restaurant de la Grande Poste au rez-de-chaussée.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Le tout a été conçu pour faire cohabiter des activités variées et jouer sur leur renouvellement fréquent pour que l’animation soit permanente. Le bar restaurant dont la carte volontairement courte à base de produit frais évoluera tous les quinze jours. Au pays du vin, il y aura même un bar à eaux. Le visiteur pourra s’y arrêter ou non avant de monter visiter les échoppes où des créateurs en tous genres s’installeront pendant un mois pour présenter leurs œuvres.

Le dôme en pavés de verre de la Grande Poste, un élément architectural fort du bâtiment d’origine.
Photo City Breaks AAA+, Claude Mandraut.
Mais Maryline Minault qui ne s’interdit rien va aussi accueillir une boutique éphémère de rhums ou des masseurs. Le soir, presque tous les jours de la semaine, c’est le moment des spectacles. Et là aussi, pas d’exclusive. Musique classique, jazz, chant, théâtre ou danse, tout est possible. Pour ne pas lasser, ils resteront peu de jours à l’affiche. Lors des dîners spectacles, la salle évoluera au fil des heures et sera reconfigurée à plusieurs reprises avec tables, sans tables mais avec plus de chaises et à nouveau avec quelques tables pour finir la soirée. A la Grande Poste, tout bouge.